Music and Dance ( Ft. Chloé)

Music and Dance

Ron & Chloé

Pour une fois, ce ne fut pas ma voix qu'on voulut sollicité pour un travail, mais bien ma passion du violon.

Dans le cadre de mon cursus, il était évident que je risquais d'accompagner certains danseurs pour des représentations. Et ce fut le cas aujourd'hui. Certes, une performance violon soliste avec danseuse était plutôt rare, mais Julliard était réputée pour ces innovations. J'avais donc rendez-vous en cet après-midi d'automne pour rejoindre une demoiselle du nom de Chloé.

Elle était soit disant populaire pour son don en cet art qu'est le mouvement. On disait d'elle qu'elle avait la grâce d'un cygne et la délicatesse de la rosée du matin. Je ne demandais qu'à voir.

Les seules danseuses que j'ai fréquenté, était parfois trop...snob. Je déteste cela. Ça m'irrite plus qu'autre chose. Nous sommes tous pareils non? Alors pourquoi se prendre pour la reine de je sais pas trop quoi?

Mon coffret sur le dos, je traverse les couloirs en skate jusqu'à la salle de répétitions. Une fois installé, j'en profite encore une fois pour admirer le décor.

Des murs de marbre couverts de ci et là de fenêtres immenses. Celles-ci laissaient doucement rentrer la lumière pâle du soleil d'automne. Une lumière tamisée qui faisait contraste avec les néons que j'allumais par la suite. Le sol de parquet craquait légèrement sous mes pieds, tandis que je déposais mon violon sur le piano.

Il était magnifique. Un grand piano à queue comme je n'en avais jamais vu de tel. Je ne pus m'empêcher de m'y asseoir et d'y jouer quelques notes, caressant le clavier. Puis, me vint une envie.

Après tout, j'avais encore bien une dizaine de minutes devant moi. De quoi entamer une romance de Mendelssohn. M'asseyant correctement, je fermai les yeux avant de me lancer doucement dans l'opus 19 n°1 en Mi mineur. J'étais comme transporté par la musique, comme à mon habitude.

Montée, descente, crescendo, descrescendo... J'enchainais sur du disney et du mozart. De petites pièces que j'appréciais jouer tranquillement. Le son résonnait dans la salle ce qui me faisait frémir.

J'étais du genre timide depuis mon enfance. Et la musique permettait de me libérer. Oncle Julian le savait, c'est pour cela qu'il m'avait proposé de m'inscrire. J'en étais persuadé.