Le Shelter ouvre ses portes : bienvenue à tous ! <3
-50%
Le deal à ne pas rater :
-50% Baskets Nike Air Huarache Runner
69.99 € 139.99 €
Voir le deal

Partagez
 

 On the road again ft. Nick

Aller en bas 
Invité


avatar







On the road again ft. Nick Empty
MessageSujet: On the road again ft. Nick   On the road again ft. Nick EmptyDim 17 Sep - 22:18


On the road again



La première chose que j'ai fait après avoir débarqué dans mon appartement en Géorgie, c'est rechercher l'adresse du nouveau bar de Nicholas sur Google Maps. Après tout, j'étais venue ici pour le récupérer, pas pour des vacances. Ça, je pouvais en prendre à toute période de l'année.

Que je vous explique rapidement la situation:

Après avoir jouer les fines devant mon patron, j'ai rapidement commandé un billet d'avion pour la Géorgie tout frais payé par le journal évidemment. N'ayant plus que quelques affaires importantes chez mes parents où je séjournais depuis un an, j'ai tout paqueté dans trois valises et suis partie un matin de bonne heure, direction un nouvel état.

Après quelquesheures de vol, j'ai été accueilli par une équipe qui m'a ammené jusqu'à mon nouvel appartement au plein coeur de la ville. Un appartement plutôt simple que bien sûr je redécorerais quand j'aurais le temps.

C'est les cheveux dans une serviette de bain et en petite tenue que je trouvais enfin l'adresse tant attendue. C'était à dix minutes à pied, une vaine pour moi qui déteste marcher. Surtout en talons.

Après avoir choisi une tenue qui mettait à la fois en valeur mes formes et mon charme, je séchai avec délicatesse mes cheveux blonds. J'entrepris par la suite de me maquiller comme lors de notre première rencontre: rouge à lèvre carmin, eyeliner à ne rien envier à Kate Moss, mascara et un coup d'eyelighter. Mes cheveux lachés sur mes épaules dénudées, je portais un haut rouge sang et un pantalon en cuir noir.

Femme fatale? Sûrement.

Une fois mes escarpins enfilés, je posai une veste sur mes épaules et pris mon sac à main en fermant la porte du petit appartement.

Marchant dans les rues de Savannah, j'adressais un regard noir à quelques mecs qui voulaient m'approcher. Personne ne fait peur à Anastasia Jones. Pas même un grand gaillard de 2m.

Dix minutes plus tard, me voilà devant le bar. Rajustant rapidement ma coiffure, je rentrai sans problème après un petit sourire aux gardes de l'entrée.

Une légère musique actuelle résonnaient dans le bar. Mon regard se perdait dans la foule à la recherche du visage que je connaissais si bien. Évidemment, je ne passais aucunement innaperçue. Jouant la sainte nitouche, j'avançais sous les compliments.

Quand mes yeux se posèrent sur le bar, mon coeur s'arrêta pendant un instant, tandis que mon poignt se refermait sur lui-même.

Il était là, son sourire charmeur sur les lèvres, un shaker à la main et surtout une rousse en face de lui, lui montrant son décolleté avec rigueur. C'était à peine si elle n'allait pas lui demander 100$ contre échanges sexuels.

Avançant droite en direction du "couple", je finis par me placer derrière elle en lui tappotant sur l'épaule.

La jeune femme se retourna, presque agacée, mais mon visage était de glace.

- Excuse moi, mais je crois que tu as des clients plus intéressants par là-bas.

" Pardon?"

- Tu as très bien entendu. Alors vas-voir si j'y suis.

Ma voix était glaciale, mais la jeune femme ne bougeait pas. Je finis par prononcer ses mots tout en la fixant d'un regard noir.

- Enlèves tes pattes de mon mari, sinon j'exploses tes prothèses avec mes ongles, est-ce clair?

La rousse leva les yeux au ciel, avant de s'éloigner. Un sourire satisfait sur le visage, je déposai mon coude sur le bar en regardant mon actuel ex-mari avec un regard doux.

- Salut Jones... Je t'ai pas trop manqué?




On the road again ft. Nick Boule_10
Revenir en haut Aller en bas
Invité


avatar







On the road again ft. Nick Empty
MessageSujet: Re: On the road again ft. Nick   On the road again ft. Nick EmptyMar 19 Sep - 17:53



Ana & Nick

« on the road again... »
- Ah oui ?...

A mon poste derrière mon bar, je discute depuis une vingtaine de minutes maintenant, avec une jeune femme tout à fait charmante et très entreprenante, laissant à Dylan, le soin de s'occuper des autres clients. Il n'y a pas foule ce soir...rien de surprenant pour un mardi soir. Et puis le Shaker n'avait rien à voir avec le Jones. Le Jones, c'était mon bar à Los Angeles, le bar le plus fréquenté pendant près de dix ans. Chez moi passait la crème de la crème, des célébrités, des politiciens, des stars de la télé réalité...bref. Tout cela n'avait rien à voir avec la vie que je vivais à présent ici, à Savannah. Et étrangement, cela ne me dérangeais pas autant que je l'aurais pensé. Personne ne m'avais forcé à m'installer ici : j'avais choisis une ville au hasard sur la côte est, loin, très loin de Los Angeles, une ville calme, tranquille, parfaite pour ma fille, une ville où je ne risquait pas de croiser de personnes indésirables, liées à mon ancienne vie. Ici, je ne croiserais personne, c'était certain. Je n'avais, malgré tout, pas pu m'empêcher d'ouvrir un nouvel établissement...c'était ce qui me plaisait après tout. Savoir qu'ici, chez moi, mes clients pouvaient, le temps d'un instant, oublier leurs tracas, se changer les idées et même, pour certains, se sentir comme à la maison, était tout ce que je souhaitais.

J'ai toujours été passionné par la vie nocturne. Il parait que la nuit, tous les chats sont gris, mais je n'étais pas du tout d'accord : la nuit, les gens changent de visage et deviennent tous totalement différents, colorés, pétillant et étrangement vivants et ce, malgré le fait que dans le fond, leurs consommations abusives d'alcool et parfois de drogues, plaçait lentement, leurs pieds dans la tombe. C'était un paradoxe qui m'avait toujours intrigué : un verre à la main, tout le monde se sent fort et vivant, prêt à dévorer la nuit, prêt à sortir de sa zone de confort, à essayer tout et n'importe quoi, à être quelqu'un d'autre, plus extravagant, plus spontané, une version plus fun, sans problème et sans préoccupation. Mais tout cela était temporaire et malgré les efforts, les problèmes étaient toujours de retour, d'une façon ou d'une autre. Mais ça, ce n'était pas mon problème. Je n'étais pas là pour gérer l'après. Moi, j'étais juste là pour ce moment éphémère, ce petit moment de joie factice, fugace et si précieux, auquel chacun devenait bien vite accro, ce moment sur lequel j'avais bâtis mon empire et qui m'avait permis d'acheter une immense villa pour ma fille et moi et qui attirait toutes les femmes matérialistes et intéressées, telle que ma chère ex-femme.

Oui, malgré mon mode de vie, j'avais réussis à me trouver une femme, à en choisir une parmi la pléiade de nymphes plus sublimes les unes que les autres qui me tournaient autour, à n'en choisir qu'une pour construire une vie à deux. J'en avais choisi une, magnifique, envoutante, une entière,  forte, captivante. Une seule. J'avais renoncé à toutes les autres pour une seule femme à qui j'avais donné mon nom et mon empire, faisant d'elle, la reine de cette mégalopole. Tout le monde la connaissait et savait qu'elle était la seule, LA femme de Nicholas Jones, la seule femme à laquelle il ne fallait pas toucher et à qui chacun devait un respect sans faille, au risque de s'attirer les foudres de son roi. J'en avais choisi une, faisant d'elle mon tout, le centre de mon univers. J'en avais choisi une. Une seule. Une femme qui, après 3 ans de mariage et la naissance d'un enfant, ne trouva rien d'autre à faire, que de se vautrer dans les lits d'autres hommes. Pourquoi ? Parce que capricieuse, cette femme fut incapable d'accepter que mon attention soit partagée entre elle et notre fille. Qui l'eut cru. Cette femme que j'avais choisi, était la seule à ne pas supporter que son mari soit présent pour sa fille. Elle voulait que les choses restent exactement comme elles l'étaient avant l'arrivée de Luna dans nos vies, comme si une telle chose était possible. L'univers dans lequel j'évoluai n'avait pas eut raison des valeurs qui étaient miennes et, étrangement, abandonner un bébé n'en faisait pas partie.
Alors, après 6 années de mariage, je demandais le divorce, apprenant alors les multiples tromperies de ma reine et mettant fin à ce semblant de conte de fées. Elle était mon univers certes et pour elle, j'aurais donné beaucoup, mais rien, ne pouvait parvenir à supplanter mon ego et ma fierté blessés. Je lui avait tout donné, et ce fut sans le moindre scrupule que je lui repris le tout, récupérant alors le peu de fierté qu'il me restait. Bien sûr, multiples furent les femmes qui recommencèrent à me tourner autour en apprenant que la reine avait été destituée, mais cela ne m'intéressait plus. La seule femme qui méritait mon attention, était ma fille.

Il me fallut bien des mois pour ne plus mépriser les femmes à cause de ma reine déchue, pour ne plus les regarder de haut et attendre le pire d'elle...je dois bien admettre ne pas y être encore entièrement, mais j'étais de nouveau sensible au regard que me jetait cette rouquine depuis un certain temps déjà, alors c'était un bon début.
Ce n'était pas la première fois que je la voyais dans les environs. Toujours avec ses copines, elle ne se laissait presque jamais draguer par les autres clients, jetant toujours de discrets - ou plutôt pas discrets du tout - regards du côté du bar et demandant mon emploi du temps à mes serveuses, pour s'assurer de ma présence lors de ses visites. Alors ce soir, quand elle osa venir commander directement auprès de moi, je lui fis rapidement comprendre que ses multiples visites n'étaient pas passées inaperçues, et qu'il serait peut-être temps qu'elle agisse comme une grande fille et ose me dire ce qu'elle avait à me dire. Elle changea alors radicalement, passant de la discrète jeune femme dans le coin, à une redoutable séductrice, bien décidée à ne pas laisser filer sa chance. Agitant outrageusement son décolleté sous mon nez depuis une dizaine de minutes, je finis par craquer et par y plonger mon regard, un sourire ravis et charmé aux lèvres.  

« On n'en vois pas beaucoup des hommes comme toi par ici » me dit-elle alors, passant sa main dans ses boucles rousses. « Ah oui ?... » lui répondis-je, peu surpris par sa révélation...des hommes comme moi, il n'y en avait pas beaucoup à LA, alors je me doutais bien que le quota était encore plus bas ici, à Savannah. Ce n'est pas de l'arrogance...je connais ma valeur, c'est tout.

Alors que je versais le Cosmo qu'elle m'avait commander dans son verre, elle darda son regard dans le mien, avant de se mordre discrètement la lèvre inférieur. Tiens tiens. Il ne me faudrait pas grand chose pour la cueillir comme une fleur, c'était certain ! Tandis que mon sourire s'agrandit et que des idées peu orthodoxes se fraient un chemin dans mes pensées, une silhouette fantomatique apparait devant moi, posant sa main sur l'épaule de ma groupie, donnant à cette situation un désagréable air de déjà-vu.

- Excuse moi, mais je crois que tu as des clients plus intéressants par là-bas. Des phrases comme celle-ci, j'en avais déjà entendu plus que de raison et il en était de même pour cette voix qui l'avait prononcé. Lauren semblait perplexe et un peu perdue...pauvre enfant. Elle n'avait pas la moindre idée de ce dans quoi elle venait de tomber. J'ignorais ce que ce fantôme de mon passé faisait ici, mais s'il y avait une chose qui était certaine, c'est qu'elle ne ferait qu'une bouchée de ma poupée rousse. Enlèves tes pattes de mon mari, sinon j'explose tes prothèses avec mes ongles, est-ce clair? Voilà qui était peu classe de sa part. Avant, elle n'avait pas besoin d'avoir recours à la violence pour éloigner les rivales potentielles. D'un autre côté, ici, personne ne savait qui elle était. Elle n'avait donc autre arme que ça pour éloigner Lauren. Oui, j'ai bien dit "avant", parce qu'elle aimait déjà jouer à ce petit jeu malsain quand nous étions mariés. Elle me demandait de séduire de pauvres jeunes femmes, de leurs laisser croire qu'elles avaient une chance, avant de débarquer comme une fleur pour détruire leurs espoirs. Elle aimait marquer son territoire, leur envoyer à la figure que j'étais à elle et à elle seule, et qu'elles ne pourraient jamais me toucher. Bien que je trouve cela totalement déplacé aujourd'hui, je dois bien admettre, que la fierté qu'elle affichait en prouvant que je lui appartenait, me faisait plaisir à l'époque. Mais aujourd'hui, elle n'avait plus aucun droit sur moi et encore moins celui de congédier mes conquêtes.

Inquiète, Lauren lança un coup d'oeil dans ma direction et voyant mon sourire en coin et mon sourcil levé, elle compris qu'elle avait affaire à une folle. Peu désireuse de s'attirer des ennuis, elle leva donc les yeux au ciel, avant de s'éloigner, me laissant face à Anastasia, apparemment fière d'elle. Son attitude changea radicalement quand elle posa les yeux sur moi, soudainement plus douce. Ses coudes posés sur le bar, elle me regardait en souriant, comme s'il n'y avait rien d'étrange à sa présence là, devant moi, après tout ce temps.

- Salut Jones... Je t'ai pas trop manqué? Surprit par le toupet de cette question, mon sourcil se suréleva comme il le faisait souvent en présence d'Ana, avant que je ne lui réponde du tac au tac

- Pas le moins du monde non ! et puis quoi encore ? M'avait-elle manqué après sa trahison et son attitude ? Bien sûr que non...et puis quand bien même sa présence, son regard, son odeur, son corps, ses baisers...quand bien même tout cela m'aurait manqué, me pensait-elle vraiment stupide au point de l'admettre comme ça ? Je pensais qu'elle me connaissait mieux que ça !
Posant à mon tour mes coudes sur le bar, je me penche un peu dans sa direction, rajoutant, comme si je lui confiait un secret
- Au fait, tu n'aurais rien fais exploser du tout...je peux t'assurer qu'il n'y a que du vrai dans ce sublime décolleté ! Provocateur ? Sans doute. Elle le méritait bien après tout. Et puis cette pauvre Lauren méritait bien que je lui rende justice, à elle et à son opulente poitrine. Mon venin lancé, je me redresse, attrapant un verre que j'essuie rapidement, avant de lancer mon torchon sur mon épaule et de demander, désinvolte
- Qu'est-ce que tu fous là Anastasia ?

Revenir en haut Aller en bas
Invité


avatar







On the road again ft. Nick Empty
MessageSujet: Re: On the road again ft. Nick   On the road again ft. Nick EmptyMar 19 Sep - 21:29


On the road again



Evidemment. Je m'étais attendue à ce que le grand Nicholas Jones joue les provocateurs et les fines bouches. Pauvre lion qui croit encore avoir du pouvoir sur les lionnes... Mais chéri, dans ce monde, c'est les femmes qui dominent.

Quoi? Vous ne me croyez pas?

Oui, bien sûr, la femme n'est pas depuis longtemps considérée comme l'égale de l'homme. Cela nous l'avions organisé depuis le début. Car oui, la société telle qu'elle est aujourd'hui, a été enfanté par LA femme. Pendant que l'homme se sent supérieur, la femme, elle, est plus subtile, plus discrète, afin d'arranger les choses à son avantage. Nous arrivons à vous faire craquer par n'importe quel moyen. Même si pour ça, nous devons nous écraser devant vos petites personnes.

La réaction de Nick m'était donc tout à fait commune. Un sourire en coin et un regard en direction de la jeune rousse, lui signifiant évidemment que je devais être sa folle ex-femme ou une de ses groupies qui se croit mariée à lui. Et comme par hasard, la réaction de cette demoiselle fut celle que j'avais prévue. Un retirement assez express afin de ne pas avoir de problèmes.

Il me connaissait presque par coeur. Enfin, c'est ce qu'il croyait bien évidemment. Croyez-vous que je n'ai rien dans ma botte secrète? Il me croit folle à lier depuis que j'ai accouché. Alors, autant joué comme telle.

Enfin, tout en gardant mon honneur.

"Pas le moins du monde, non!" Je fis mine de perdre mon sourire charmeur pour plutôt afficher un visage presque terrassé. Le fait qu'il se pose comme moi, me fit sourire intérieurement.

Mon piège se mettait en place.

"Au fait, tu n'aurais rien fait exploser du tout...Je peux t'assurer qu'il n'y a que du vrai dans ce sublime décolleté!" Je ne rajoutais aucun commentaire, semblant nostalgique. Mes yeux se baissaient sur mes mains manucurées.

- J'ai peut-être exagéré, en effet...Dire que c'est aux autres que tu disais cela quand tu parlais de moi, autrefois...

Bim, semblant de regrets. Prends cela en compte, Jones. Regarde ton ex-femme presque détruite... Regarde ce que tu as fait. Tu l'as laissée, alors qu'elle ne te demandait qu'un peu d'attention. Ce n'est pas de sa faute si une femme a des besoins en plus de s'occuper d'un enfant.

Il se relève assez rapidement pour faire semblant d'essuyer un verre.

Pathétique.

Ca veut se la jouer viril, comme dans les films...

Mon mignon, on ne me la fait pas à moi. Je sais qu'on fond de toi, tu regrettes ce qui s'est passé. Que tu t'es senti détruit de perdre la seule femme qui ne t'ai jamais aimé véritablement...

Mais qu'est ce que je dis moi, maintenant?C'est juste ton physique, ta personnalité et ton fric qui me plaisait...

Ainsi que nos moments à nous... Nos dimanches matins affalés sur le canapé où tu faisais des conneries pour me faire rire. Nos samedis soirs où nous étincelions comme des diamants au milieu de tout ces faux amis... Nos baisers, nos nuits...

Bordel, ne me dites pas que je suis amoureuse? Non, ce n'est pas le moment.

Un moment dans les nuages, je finis par reprendre le fil rouge.

Allez, Ana. Joue comme avec les autres.

Plan 135: Femme desespéré et mère abandonnée.

- Oh tu sais... Le boulot. Quand on est dans le journalisme, il arrive des fois qu'on se fasse muter... Mon boss a pensé que cela me ferait le plus grand bien de voyager après... ma période..

Allez hop. Sortez violons, roses rouges, pluie qui tombe et surtout l'oscar de la meilleure actrice.

- Tu sais depuis qu'on s'est séparés, j'ai...réfléchi. Ouais, ça m'arrive. ( petit rire presque sarcastique, avant de reprendre le sérieux triste) Et je me suis dit que j'avais fait une énorme erreur. Avec mes conneries et mon égoïsme... J'ai raté la chance d'avoir une vie presque parfaite...

Hop, on détourne le regard comme pour se retenir de pleurer.... On se rélève un peu pour faire bonne figure.

- J'avais tout. Toi, Luna, des amies, un travail... Et j'ai tout perdu en un quart de seconde. J'aurais du t'en parler. J'aurais du te dire que je me sentais délaissée, avant de faire tout ça... Je n'ai aucune raison de jouer la victime. C'est toi, la victime dans l'histoire... (hop, un sanglot) Quand mon boss m'a proposé ce boulot de rédacteur en chef dans la filiale de notre journal, j'ai accepté en partie, parce que.. je ne sais pas. J'avais envie de recommencer une vie plus saine. J'avais envie aussi de vous retrouver.

J'essuie de fausses larmes sous mes yeux, laissant mon mascara couler. Je vois bien que la rousse semble affligée de ma situation. Elle me regarde compatissante.

Eh bah, l'oscar est bientôt là...

- Nos anciens voisins m'ont dit que tu avais emménagés en Géorgie, alors j'ai accepté le poste. J'ai fait quelques recherches quand j'ai trouvé ton bar. Je suis venue ce soir pour te dire Nick...Je ne compte pas te reconquérir, si c'est ce que tu attendais. Je veux juste... qu'on soit amis. Pour Luna. Oui, j'ai envie d'être une mère pour elle. Rattraper tout ce temps perdu que j'ai consacré au boulot. Je ne veux pas...être une mauvaise mère pour elle.  

Et je fonds en larmes. Bon, cela était prévu dans le plan, mais ce sont des vrais larmes qui tombent.

Je suis entrain de ruiner mon eye-liner...

M****.

Je sens soudainement deux mains sur mes épaules.

La rousse de tout à l'heure m'adresse un sourire quand je remonte mon visage qui doit ressembler à celui d'un panda. Elle s'assoit à mes cotés, avant de me demander si elle peut essuyer ce qui a coulé. Je tiens mon rôle jusqu'au bout et hôche la tête timidement. Elle essuie donc doucement mes larmes, sous le regard de Jones.

L'autre main vient du collègue de Nick. Il me regarde lui aussi avec compassion et essaye de me réconforter avec quelques compliments, dont je n'écoute que quelques mots.

A l'extérieur, j'ai l'air détruite, mais à l'intérieur, je suis vraiment fière.

Et l'Oscar de la meilleure actrice est atribuée à... Anastasia Stell Jones pour le rôle de la femme et mère désespérée!

- Merci...?

"Lauren. Ce n'est rien...On doit se soutenir entre femmes.."

Elle jette un regard presque accusateur à Nick, mais je lui fais signe que ce n'est pas de sa faute.

- Nick n'y est pour rien... vraiment. D'ailleurs, je sais qu'il a toujours craqué sur les rousses un peu plus que les blondes... Pas vrai, Jones?

Et hop, on rajoute une couche pour le déstabiliser.... La rousse en profite pour rougir.

Niais.

Tu m'appartiens Jones, sache-le. Le jeu est entre mes mains.



Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé









On the road again ft. Nick Empty
MessageSujet: Re: On the road again ft. Nick   On the road again ft. Nick Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
On the road again ft. Nick
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
The Shelter :: 00.08   :: The Shelter 1 :: RP
-
Sauter vers: