Le Shelter ouvre ses portes : bienvenue à tous ! <3
Le deal à ne pas rater :
Jeux, jouets et Lego : le deuxième à -50% (large sélection)
Voir le deal

Partagez
 

 Poèmes et mélancolie (Ft. Gwen)

Aller en bas 
Pâris Wolf


Pâris Wolf


http://the-shelter.forumactif.com/t543-paris-wolf-there-s-no-raison-to-panic

Plus sur moi
PERSONNAGE: Actif
CONTEXTE DE JEU:


Membres

Cagnotte : 190
J'ai : 19 ans
Je suis : Universitaire en Biologie
Je vis : New-York
Mon personnage est :
  • Décloisonné

Je ressemble à : Cole Sprouse
Je suis là depuis le : 24/09/2017
Mes conversations : 84
Derrière l'écran se cache : Moony

Poèmes et mélancolie (Ft. Gwen) Empty
MessageSujet: Poèmes et mélancolie (Ft. Gwen)   Poèmes et mélancolie (Ft. Gwen) EmptyLun 25 Sep - 20:42


Poèmes et mélancolie
Pâris & Gwen
 
Trop de bruits, trop de senteurs, je suffoque.

Mon crétin de frère a encore profité de l'absence de nos parents pour organiser une fête dans notre villa pas très loin du centre-ville. Je suis resté dans ma chambre comme d'habitude pour étudier, mais le bruit me dérangeait beaucoup trop. En ouvrant la porte, je découvris un couloir sombre empli de fumées multiples et un bruit assourdissant qui devait être de la musique actuelle, comme on en fait à toutes les sauces.

Soupirant, je descendis rapidement, trouvant ma maison noire de monde. Comment pouvait-elle contenir autant de personne à la fois? Je me faufile entre les couples s'embrassant, les jeunes qui boivent et discutent, cherchant mon frère du regard.

Il était assis sur le canapé de la maison, une fille à chaque bras qui le dévorait du regard. Elles étaient à moitié...nues. Oh mon dieu...

- Arès! C'est quoi ce bordel?

Mon frère m'offre un regard rieur, avant de repartir dans ses occupations qu'étaient les deux demoiselles. Je soupirai, avant de tousser violemment. Des substances surement plus que chimiques emplissaient la pièce et je vous avoue que j'aurais aimé pouvoir m'enfuir d'ici. La porte était pourtant barrée par deux colosses et leurs copines.

Il ne me restait qu'une solution.

J’accourrai à l'étage et poussa la porte de ma chambre. Je ne remarquais même pas le couple qui s'était emparé de mon lit et glissa par le vasistas qui se trouvait au-dessus de ma commode, emportant au passage mon journal de bord.

Le toit

Mon refuge, face à tout ce raffuge. Une fois en contact avec les tuiles rouges, je grimpais jusqu'au sommet pour m'asseoir contre la pile de brique qu'était la cheminée. Cela ne semble pas vraiment confortable, il est vrai, mais c'est ici où je me sens le mieux. Juste en dessous d'Orion et pas loin de la Grande Ourse.

Ma main passe doucement sur la couverture en cuir de mon journal de bord n°75. Il est décoré de quelques dorures et un joli pégase semble hennir en première page. Je défais doucement les liens qui le ferment et l'ouvre avec douceur. Mon crayon est prêt, mais mon esprit...divague.

Mon regard vers le ciel, des milliers de questions se posent.

Quel est le sens de cette vie?

Dire que mon propre frère est là en bas, entrain de culbuter surement une fille ou deux, tandis que je ne sais que faire de ma vie. Je suis perdu. Dans un an à peine, j'aurais mon diplôme.

Certes, j'aurais enfin ce sentiment de liberté qui est enfermé en moi depuis si longtemps.

Mais, je crois qu'il y a bien une chose qui manque un peu à mon être.

L'amour.

Avec un grand A s'il vous plait.

Une chose inexpliquée dans tout les livres que j'ai lu.

Je tire mon bonnet sur mes mèches rebelles. Il fait un peu frais, mais j'aime sentir ce vent caresser mon visage. Je passe doucement ma main dans ma poche et en tire un paquet de Malboro. J'en tire une et l'allume avec un briquet aux couleurs bleutés. Ma bouche vient épouser le cylindre, tandis que la fumée se diffuse dans la nuit presque silencieuse.

Je n'entends plus le bruit de cette fête infernale. Je suis enfin dans mon monde. Chez moi.

Mon regard fixe le ciel d'une pénombre sans nom. En quelques sortes, je suis un oiseau. Un oiseau qui veut s'échapper. Voler au loin.

Soudain, une pique d'inspiration me prend. Mon crayon court sur le papier, tandis que des mots se dessinent sous ma plume raffinée.

Garde tes yeux sur moi, amour de ma vie.
Quand je m'éteindrais dans la pénombre,
Mon cœur qui sombre, sera sans cesse accroché au tien.

Tes cheveux blonds tombant sur tes épaules,
tes lèvres si délicieuses rendent ma bouche heureuse
lorsque tu souris cachée dans la nuit et l'aube.


Je regarde mon poème avec interrogation. Ouais.. C'est pas encore ça. J'en ai fait des mieux. Surtout à proximité de ma muse.

By Phantasmagoria

Revenir en haut Aller en bas
Gwen Crowley


Gwen Crowley


http://the-shelter.forumactif.com/t544-gwen-crowley-changes-ahead#4102

Plus sur moi
PERSONNAGE: Actif
CONTEXTE DE JEU:


Membres

Cagnotte : 138
J'ai : 18 ans
Je suis : en première année de droit à Harvard
Je vis : Boston et NY
Mon personnage est :
  • Décloisonné

Je ressemble à : Lili Reinhart
Je suis là depuis le : 24/09/2017
Mes conversations : 104
Derrière l'écran se cache : Alex
: U.C.

Poèmes et mélancolie (Ft. Gwen) Empty
MessageSujet: Re: Poèmes et mélancolie (Ft. Gwen)   Poèmes et mélancolie (Ft. Gwen) EmptyLun 25 Sep - 23:38



Pâris & Gwen

« Poèmes et mélancolie »
- Eh dis donc, tu vas où comme ça ?
La main sur la poignée de la porte, Gwen est arrêtée dans sa trajectoire par sa mère, qu'elle n'a pas pensé à avertir de son départ. Elle n'avait pas prévu de sortir ce soir, au contraire. Déjà en pyjama, elle avait prévu de rester tranquillement dans son lit à bouquiner. Mais en se promenant sur Facebook à la sortie de la douche, elle apprit qu'une soirée était organisée par Arès chez les Wolf et connaissant la bête, cette soirée promettait d'être phénoménale. Etait-ce ce qui l'avait incité à quitter son pyjama et à sortir ? Pas le moins du monde. Sortir et faire la fête, elle aimait ça, comme tous les jeunes de son âge, mais elle n'était pas particulièrement friande des soirées organisées par Arès. Il avait un certain sens de la démesure qui ne plaisait pas beaucoup à la jolie blonde, plutôt amatrice d'ordre et de contrôle. Alors pourquoi avait-elle décidé de s'y rendre, oubliant même de prévenir ses parents ?

Eh bien pour Pâris pardi ! Il y avait fort à parier qu'avec une telle soirée chez lui, Pâris soit reclus dans sa chambre ou sur le toit, c'était certain. L'aversion de son ami pour ce genre de soirée était encore plus grande que la sienne. Wolfy, c'était un garçon sensible, tranquille et rêveur, rien à voir avec son frère jumeau. Car oui, Arès et Pâris sont jumeaux et ce, bien que la seule chose qu'ils aient en commun, soit leurs visages. Il n'y avait pas plus différent que ces deux là, ce qui avait toujours fasciné la blondinette. Comment deux êtres avec le même code génétiques, pouvaient être si diamétralement opposés ? Cela restait un mystère auquel elle ne se serait pas particulièrement intéressée, si à défaut d'être radicalement différent, Arès avait au moins eut la décence de respecter son frère. En effet, Gwen n'aimait pas beaucoup la façon dont Arès traitait son frère et elle avait beaucoup de mal à ne pas s'en mêler. Alors, dès qu'elle le pouvait, elle prenait sa défense et s'interposait entre eux, souhaitant plus que tout, le bien-être de son Wolfy. Ce soir ne ferait pas exception.

- Je vais voir Pâris ! elle déclare en tournant la tête. Inquiète pour son ami, elle n'avait même pas pensé à demander la permission à sa mère pour s'échapper à cette heure.

- D'accord. Fais attentions sur la route ! fut tout ce que sa mère lui répondit, avant de reporter son attention sur sa télé, pas plus inquiète que ça. Elle n'avait pas à l'être. Pâris faisait partie de la famille depuis le temps et maman Crowley savait sa fille en sécurité avec lui. L'accord parental obtenu, elle quitta donc son domicile et sauta au volant de sa voiture, direction la demeure des Wolf.

En se garant devant, elle imagine sans peine le chao qui devait régner à l'intérieur, seulement en voyant le bazar qu'il y avait devant la porte. La maison devait être blindée de monde pour que les fêtards se retrouvent contraints de sortir pour prendre l'air !

Sortant de la voiture, elle fourre ses mains dans les poches de sa veste en cuir bordeaux, avant de remonter l'allée, attirant l'attention avec le claquement de ses talons sur le sol. Sans hésiter, elle ouvrit la porte, et s'engouffra à l'intérieur. Son souffle fut immédiatement coupé en sentant l'épaisse fumée qui emplissait l'air, ce qui lui tira une grimace de douleur. Cette fumée acre lui brulait la gorge et la fit tousser. Elle jetait un rapide et bref coup d'œil au rez-de-chaussée, peut convaincue d'y trouver Pâris, quand son regard tomba sur Arès, vautré sur le canapé, bien occupé avec deux demoiselles bien peu vêtues...la grande classe. Elle leva les yeux au ciel, et s'empressa de grimper les escaliers pour rejoindre la chambre de Pâris. Elle ouvrit une fois de plus la porte à la volée, comme elle le faisait tout le temps, et se retrouva nez à nez avec un couple bien occupé à son affaire, sur le lit de son ami.

- Non mais ça va pas ! elle peste, sortant enfin ses mains de ses poches, pleine de colère devant ce manque de respect. Dégagez ! elle ordonne à l'attention de ces bêtes en chaleur, qui ne se font pas prier pour déguerpir. Gwen claque la porte derrière eux, avant de décaler le bureau afin qu'il en obstrue l'ouverture. Il était hors de question que d'autres énergumènes de ce genre ne succèdent à celles-là.

Pâris n'était pas là, de toute évidence. Il était donc sur le toit. Elle passe à son tour par le vasistas et rejoint sans peine l'extérieur de la maison, d'un pas lent et silencieux. S'il était ici, il devait vouloir de la tranquillité et elle ne voulait pas le déranger. Arrivant sur sa droite, elle le remarqua bien vite, installé à sa place, au pied de la cheminé, le nez fourré dans un de ses nombreux carnets. Un doux sourire étira ses lèvres, tandis qu'elle s'approchait lentement. Il était beau comme ça, en plein travail...d'un autre côté, il était beau tout le temps à ses yeux.

Elle s'approcha doucement, s'agenouilla à côté de lui et posa un baiser sur sa joue pour le sortir de ses pensées, avant de s'installer au sol, à côté de lui.
- Qu'est-ce que tu fais là, tout seul, mon loup ? elle lui demande en passant sa main dans ses cheveux. C'est un sacré bazar en bas ! elle rajoute, bien consciente du fait qu'ici, il n'était sans doute pas au courant de ce qui se passait à quelques mètres plus bas.

Revenir en haut Aller en bas
Pâris Wolf


Pâris Wolf


http://the-shelter.forumactif.com/t543-paris-wolf-there-s-no-raison-to-panic

Plus sur moi
PERSONNAGE: Actif
CONTEXTE DE JEU:


Membres

Cagnotte : 190
J'ai : 19 ans
Je suis : Universitaire en Biologie
Je vis : New-York
Mon personnage est :
  • Décloisonné

Je ressemble à : Cole Sprouse
Je suis là depuis le : 24/09/2017
Mes conversations : 84
Derrière l'écran se cache : Moony

Poèmes et mélancolie (Ft. Gwen) Empty
MessageSujet: Re: Poèmes et mélancolie (Ft. Gwen)   Poèmes et mélancolie (Ft. Gwen) EmptyMer 27 Sep - 22:07


Poèmes et mélancolie
Pâris & Gwen
 
"Mon cœur qui sombre, sera sans cesse accroché au tien...
Car le lien qui nous unit...."


Je bloque encore et toujours... Non d'un chien, mais c'est infernal. Je m'évertue encore et encore à écrire, mais chaque vers ne correspond en rien à ce que je veux décrire. Je veux parler de l'amour impossible d'un homme à une femme, un truc qui explose! C'est sûrement à cause de cette vue horrible que tout cela ne vient pas...

Légèrement blasé, je sors soudain de mes pensées par un baiser sur la joue. Celle-ci et sa compère rougissent doucement face à la pénombre. Mon regard se tourne vers un rayon lunaire merveilleux, qu'est....

Gwen.

- Qu'est-ce que tu fais là, tout seul, mon loup ?

Sa main passe rapidement dans mes cheveux, faisant tomber mon bonnet sur mes genoux. Je la regarde, un sourire s'éclairant sur mon visage, comme chaque fois qu'elle illumine mon regard.

-C'est un sacré bazar en bas !

Je lâche un rire fin, avant de poser mon doigt sur son nez.

- Le mot bazar est beaucoup trop simple pour décrire le bordel qu'il y a en ce bas-monde! Là où Arès passe, ses zombies le suivent.

Je remets mon bonnet et la tire doucement pour qu'elle s'asseye en face de moi, que nous soyons seuls dans la pénombre. J'aime cette fille. Plus que tout au monde, si je devais qualifier cela. Je ne sais pas comment définir ce sentiment, mais Gwen fait entièrement partie de mon existence et j'aime partager tout un tas de choses avec elle.

- Je suis là, car j'ai été appelé par le ciel pour veiller. Veiller à ce que mon démon de frère ne fasse pas de conneries... Quel blasphème.

Je joue comme dans une tragédie grecque, avant de rire à nouveau de bon cœur. Mes mains se mêlent aux siennes, tandis que je lève la tête.

-Orion est bien visible, ce soir. Regarde.

Ma main se pose sur son menton pour la faire soulever les yeux, face à l'immensité du ciel. Les étoiles brillent de mille feu, tandis que la fumée de ma cigarette vole au-dessus de nous. Je finis par l'éteindre sur la cheminée en reprenant la parole.

- Tu n'étais pas invitée? Je croyais qu'Arès devait inviter toutes les belles filles du lycée... Ah mais non, j'avais oublié. Tu n'es pas belle.

Je m'arrête un instant, avant de m'approcher de son visage un sourire en coin.

- Tu es aussi magnifique qu'une étoile.

En soulevant les yeux, je remarque un trait traversant le ciel. Je ferme doucement les yeux en faisant un vœu, tout en me reculant, dos à la cheminée. Quand je les rouvre, une nouvelle étincelle jaillit en moi. Je reprends mon carnet bien vite et griffonne rapidement ces quelques vers:

"Un ver de terre seul sur un toit
Regarde le ciel attendri
Son regard dans la nuit perçoit
La lumière de sa mie

Un ver amoureux d'une étoile
qui brille de mille feu dans la pénombre
projetant sur le toi l'ombre
de celui qui tisse sa toile

"Ma chère" dit il
" Je ne pourrais être tranquille
sans un baiser de votre part
un seul, dans la nuit noire""


Mon crayon file sur le papier tel un ouragan. Quand je vous ai parlé de ma muse et de mon inspiration....

Au bout de cinq minutes, je referme mon ouvrage et la regarde à nouveau. Je m'élance, la capturant dans mes bras.

- Merci! Tu m'as sauvé!

By Phantasmagoria

Revenir en haut Aller en bas
Gwen Crowley


Gwen Crowley


http://the-shelter.forumactif.com/t544-gwen-crowley-changes-ahead#4102

Plus sur moi
PERSONNAGE: Actif
CONTEXTE DE JEU:


Membres

Cagnotte : 138
J'ai : 18 ans
Je suis : en première année de droit à Harvard
Je vis : Boston et NY
Mon personnage est :
  • Décloisonné

Je ressemble à : Lili Reinhart
Je suis là depuis le : 24/09/2017
Mes conversations : 104
Derrière l'écran se cache : Alex
: U.C.

Poèmes et mélancolie (Ft. Gwen) Empty
MessageSujet: Re: Poèmes et mélancolie (Ft. Gwen)   Poèmes et mélancolie (Ft. Gwen) EmptyMer 27 Sep - 23:17



Pâris & Gwen

« Poèmes et mélancolie »
- Le mot bazar est beaucoup trop simple pour décrire le bordel qu'il y a en ce bas-monde! Là où Arès passe, ses zombies le suivent.

Là-dessus, Gwen ne pouvait que se ranger à l'avis de son ami. Elle croit bien n'avoir jamais rencontré quelqu'un d'aussi enclin à des débordements en tous genre qu'Arès, énième différence entre les frères Wolf. Enfin si, il y avait également toutes les personnes qui le suivaient dans ses délires. Et le pire là dedans, c'est que personne ne semblait remarquer et comprendre que le jumeaux le plus précieux, n'était pas le capitaine, mais bien le poète rêveur et si intelligent. Comment ses paires faisaient-ils pour passer à côté d'une informations pourtant si évidente ? C'était à n'y rien comprendre !
Le sourire qu'il lui adresse alors lui en tire un tout aussi franc et sincère, tandis qu'elle le regarde remettre ce bonnet sans lequel il ne sortait jamais.

- Je te le fais pas dire ! Tu sais que j'ai trouvé un couple en train de faire leurs affaires dans ta chambre ?! Non mais vraiment n'importe quoi ! elle rajoute en hochant vivement la tête, encore contrariée par cette découverte. L'alcool avait sans doute fort à jouer dans un tel comportement, mais quand bien même : personne ne pouvait manquer de respect de cette façon à son Wolfy sans qu'elle ne se mette en colère. C'était principalement à cause de cette réalité que son "couple" avec Arès ne tint pas bien longtemps. Car oui, ils étaient sortis quelques fois ensembles quand ils étaient plus jeunes, mais le comportement de ce dernier à l'égard de son frère, avait eut raison de l'intérêt que la blondinette lui portait alors. C'était comme ça et pas autrement.

Doucement, il l'attire à lui, l'incitant à s'installer face à lui, construisant alors leur petite bulle habituelle. Elle n'émet donc aucune résistance et s'assoit en tailleur face à lui, avant de resserrer un peu les pans de sa veste, sentant un vent froid s'infiltrer en dessous...elle n'était clairement pas suffisamment couverte pour cette fraiche nuit, mais elle ferait avec. C'était ici que Wolfy se sentait bien, alors c'était ici qu'elle resterait aussi longtemps qu'il le souhaiterait.

- Je suis là, car j'ai été appelé par le ciel pour veiller. Veiller à ce que mon démon de frère ne fasse pas de conneries... Quel blasphème. pas le moins du monde déroutée par sa déclaration, Gwen se met à rire devant son jeu d'acteur, habituée aux petites excentricités de son ami. C'était ce qui faisait son charme après tout. Il sortait pleinement des cases et des conventions et faisait de chaque jour, une fête pleine de surprise, de découvertes et de rires.

Il lui saisit les mains et leurs doigts s'entremêlent le plus naturellement du monde, tandis qu'il lève la tête, se perdant une fois de plus dans ces étoiles qu'il affectionnait tant. Mais elle, ce ne sont pas les étoiles qu'elle regarde, mais lui, comme toujours, la seule chose qui l'intéresse vraiment dans le fond. Dès qu'il se passionnait pour quelque chose, elle, se passionnait pour lui. Apparemment, Orion était visible ce soir. Très bien. Elle entend cette information, mais ne lâche pourtant pas du regard. Il faut qu'il lève lui même sa tête vers le ciel étoilé, pour qu'elle sorte de sa rêverie.

Il avait raison : ce ciel était magnifique et, grâce à ces multiples leçons, elle parvient sans peine à repérer l'Orion en question. Mais malgré ses efforts, elle ne parvient quand même pas à trouver ce spectacle aussi attrayant que le précédent. Heureusement, après quelques minutes de contemplation silencieuses, il lui adresse de nouveau la parole, l'autorisant alors à replacer son regard sur lui.

- Tu n'étais pas invitée? Je croyais qu'Arès devait inviter toutes les belles filles du lycée... Ah mais non, j'avais oublié. Tu n'es pas belle.

Rapidement, une moue faussement outrée s'affiche sur le visage de la jeune fille, vexée par ces propos. Elle n'était pas la plus belle des filles du lycée certes, mais tout de même. De là à ce qu'Arès ne l'invite pas !

- Hééé ! elle peste, en riant, avant de lui donner un petit coup sur la jambe qui se trouvait face à elle et de l'entendre se rattraper de la plus belle des façons
- Tu es aussi magnifique qu'une étoile. il lui dit alors, approchant son visage du sien et son coeur a un raté. La proximité physique, elle pouvait gérer. Les compliments aussi. Mais les deux ensembles, ça faisait un peu beaucoup. C'est à son tour de se mettre à rougir, espérant que le manteau de la nuit couvrirait son embarras. Il avait un don particulier pour les compliments et les petites attentions qui lui faisait, en général, perdre ses moyens.

- C'est gentil ça...
Sans vraiment le contrôler, sa main quitte la sienne, pour venir se poser sur sa joue qu'elle caresse tendrement, tandis qu'un doux sourire étire de nouveau ses lèvres. *Il ne faut pas dire ce genre de choses* elle veut lui répondre, réalisant qu'elle ne pourrait sans doute, bientôt plus en supporter davantage. Elle se ravise bien sûr, bien consciente que tout cela faisait entièrement partie de lui, et que pour lui, se retenir de dire de jolies choses, serait aussi difficile que d'arrêter d'écrire.

Le voilà d'ailleurs qui, sans crier gare, se replonge dans son carnet sur lequel il griffonne à toute allure. Ca aussi c'était habituel. Un sourire amusé éclaire le visage de celle qu'il appelait sa muse, tandis qu'elle lui laisse le temps de coucher sur le papier ce qui s'agite dans son esprit. Sa main qui se trouvait sur sa joue, vient donc à présent se poser sur son genoux, tandis que, patiente, elle se perd une nouvelle fois dans sa contemplation préférée. La passion qui l'animait alors, avec quelque chose de fascinant pour elle, fascination qui ne passait pas, en dépit des années. Silencieuse, elle se contente de regarder le coin de ses lèvres s'agiter, sous la formation des mots dans son esprit et le bout de son nez se retrousser un peu, ça et là, bien consciente qu'à la moindre interruption, il risquait de perdre le fil de ses pensées. Au fil du temps, elle était parvenue à parler le Pâris couramment et à savoir parfaitement ce dont il avait besoin à chaque instant. C'était d'ailleurs assez déroutant pour elle. C'était comme si, à son contact, elle était entrée dans un monde, à la base tout à fait différent du sien, mais qui était à présent son chez elle.

Cinq minutes plus tard, un petit claquement se fait entendre, avant qu'en une fraction de seconde, elle se retrouve captive de ses bras. Jamais prison ne fut plus douce et plus belle.
- Merci! Tu m'as sauvé! Elle l'entend à peine, perdue dans ses pensées. La tête enfouie dans son cou, elle s'enivre un instant de plus, de son odeur si particulière, qui imprégnait déjà la majeure partie de ses affaires et dont pourtant, elle ne se lassait pas. Elle enroule ses petits bras autour de son cou, profitant de cette étreinte qui dura bien trop peu à son gout, comme toujours, puis retrouvant sa place en face de lui, elle laisse trainer sa main sur lui. La posant délicatement dans sa nuque, elle lui demande enfin de plus amples informations
- De quoi donc ?


Revenir en haut Aller en bas
Pâris Wolf


Pâris Wolf


http://the-shelter.forumactif.com/t543-paris-wolf-there-s-no-raison-to-panic

Plus sur moi
PERSONNAGE: Actif
CONTEXTE DE JEU:


Membres

Cagnotte : 190
J'ai : 19 ans
Je suis : Universitaire en Biologie
Je vis : New-York
Mon personnage est :
  • Décloisonné

Je ressemble à : Cole Sprouse
Je suis là depuis le : 24/09/2017
Mes conversations : 84
Derrière l'écran se cache : Moony

Poèmes et mélancolie (Ft. Gwen) Empty
MessageSujet: Re: Poèmes et mélancolie (Ft. Gwen)   Poèmes et mélancolie (Ft. Gwen) EmptyJeu 28 Sep - 23:00

Poèmes et mélancolieI know you're the only one- Je te le fais pas dire ! Tu sais que j'ai trouvé un couple en train de faire leurs affaires dans ta chambre ?! Non mais vraiment n'importe quoi

A ses mots, je ne fis que rire. Cela ne m'étonnait même plus. Le nombre de fois où des amis de mon frère se retrouvaient dans ma chambre pendant que j' étais sur le toit.... Mais, l’œuvre était adorable pour la capitaine des cheerleaders.

Quand je la vis trembler, j'hésitais à lui passer ma veste. Après tout, c'est ce que je faisais souvent, mais cette idée me sortit bien vite de la tête quand nos regards se croisèrent. Évidemment, mon esprit divagua sur autre chose et ce fut la beauté de ses yeux bleus.

J'ai de la peine à comprendre Gwen parfois... Pourquoi préfère-t-elle m'admirer moi plutôt que le ciel étoilé?

Elle le fait assez souvent et cela ne me déplait pas, certes... Mais, la voie lactée est plus belle que mon visage de jeune adulte, non? Enfin, je suis purement objectif. Si elle aime me regarder grand bien...lui fasse. Pourtant ses yeux doux me fixant me font plus du bien qu'autre chose. Il n'y a qu'elle qui me regarde avec ces yeux. C'est...étrange.

Beaucoup disent qu'elle est sûrement amoureuse de moi. Je ne sais pas comment le déduire, en effet. Il est vrai que notre relation a toujours été spéciale. Pour certains de mes camarades, je me comporte plus comme un petit-ami que comme un meilleur ami. En même temps, Gwen est la fille que j'aime, donc pourquoi m'empêcherai-je de faire comme cela?

Mon insinuation ne rate pas. Elle se vexe, avant de rougir. J'aime quand elle ne contrôle plus ses actions et cela la rend absolument irrésistible... Je vous avoue que la roseur de ses lèvres m'attire souvent, mais je n'ose pas en faire quoi que ce soit. Ce serait trop... déplacé.

Après avoir appliquer mon inspiration sur un papier et avoir enlacé ma sauveuse, celle-ci est interrogative. Ses mains sur ma nuque, elle me fait face avec sa question sur les lèvres. J'embrasse son front, avant de lui répondre.

- J'étais en panne sèche depuis quelques minutes et ton apparition n'a fait que réactivé mes flux d'inspiration. Tu es une vraie mine à poème, Gwen!

Je ne peux être pas moins sincère quand ces mots traversent mes lèvres charnues. Je me détache cependant un peu pour enlever ma veste à capuche et la déposer autour d'elle.

- Tu frissonnes depuis tout à l'heure. Cette tenue n'est forcement inadapté pour ce genre de temps. Heureusement que je suis là, hein?

Un énième baiser sur le front, mais je ne me détache pas d'elle. Mon cahier est contre la cheminée et je garde pourtant mon front contre le sien. C'est une habitude que nous avons souvent. Certains soirs, nous nous posons sous le ciel étoilé et nous discutons parfois sans prononcer aucun mot. Juste en étant...ensemble. Nous ne formons qu'un seul être dans ses moments-là. Un hybride qui reflète deux côtés de la société humaine.

Mes yeux fixent les siens comme si ils étaient une merveille du monde. Cela fait plus de 6 ans maintenant que je suis amoureux de cette fille. Au début, elle fut plus enclin à mon frère jumeau, mais c'est moi qu'elle a choisi. Pour de bons moments. Pour sûrement le reste de nos études. La suite me fait peur et sûrement que dans quelques mois, nos chemins se sépareront. Alors, autant se lancer quand on est dans le flow.

- Dis-moi Gwen... J'aimerais bien avoir quelques conseils de la part d'une fille...

Mes mains restent dans les siennes, tandis que mon regard la fixe toujours.

- Si j'embrassais une fille dans un moment inattendu, est-ce qu'elle me jetterait par-dessus bord?

Sans pour autant débattre, je me lance. Un baiser se dépose sur ses lèvres, tandis que je me délecte de sa bouche sans pour autant forcer. C'est une expérience assez... splendide, je dois dire.

Je finis par me détacher après un baiser court, mais sincère. Je retire mon bonnet en souriant, avant de regarder le sol.

- C'est un peu haut, alors tu peux faire doucement? Ou alors me laissez aller dans ma chambre? Enfin, si il n'y a personne.
©️ 2981 12289 0
Revenir en haut Aller en bas
Gwen Crowley


Gwen Crowley


http://the-shelter.forumactif.com/t544-gwen-crowley-changes-ahead#4102

Plus sur moi
PERSONNAGE: Actif
CONTEXTE DE JEU:


Membres

Cagnotte : 138
J'ai : 18 ans
Je suis : en première année de droit à Harvard
Je vis : Boston et NY
Mon personnage est :
  • Décloisonné

Je ressemble à : Lili Reinhart
Je suis là depuis le : 24/09/2017
Mes conversations : 104
Derrière l'écran se cache : Alex
: U.C.

Poèmes et mélancolie (Ft. Gwen) Empty
MessageSujet: Re: Poèmes et mélancolie (Ft. Gwen)   Poèmes et mélancolie (Ft. Gwen) EmptyJeu 5 Oct - 15:02



Pâris & Gwen

« Poèmes et mélancolie »
-  - J'étais en panne sèche depuis quelques minutes et ton apparition n'a fait que réactivé mes flux d'inspiration. Tu es une vraie mine à poème, Gwen!

Son poète faisait encore des siennes, couvrant une nouvelle fois ses joues d'un voile rosé. Il était tout de même sacrément particulier son Wolfy et sortait totalement des cases. Elle ne connaissait personne autour d'elle, qui écrive de la poésie. Dans son monde, les mots avaient totalement perdus leur valeur. Prononcés à tous vas et souvent employés dans des sens incorrectes, il était finit le temps de belles déclarations et des beaux mots. Mais pas pour Pâris. Lui, il les aimait encore ces mots et aimait jouer avec eux, ce que certains trouvaient étrange. Mais il s'en fichait et elle aussi. Sa passion était belle à voir et son talent l'était plus encore. Elle avait déjà pu lire certains de ses poèmes et ils étaient vraiment bons, alors s'entendre dire qu'elle était l'instigatrice de certain d'entres eux était plus que flatteur pour elle.

- Ravie d'avoir pu t'aider alors ! elle ne demande bien sûr pas à lire le produit de son travail, connaissant déjà la réponse, qui était en général "non". Il devait choisir les poèmes qu'il voulait lui faire lire et elle ne forçait plus sa main pour les lire tous. Elle essayait encore au début de leur amitié, mais elle ne faisait rien d'autre que le braquer quand elle s'acharnait. Alors elle s'asseyait sur sa curiosité pour ne pas contrarier son ami.
Sa phrase à peine terminée, elle voit Pâris s'agiter pour ôter sa veste. Mince, il avait remarqué. Elle qui pensait avoir été discrète. Oui, elle avait froid, mais elle avait tout le temps froid en même temps. Alors d'ordinaire, elle se couvrait bien plus que cela, mais elle avait espérer le trouver dans sa chambre ce soir, ce qui aurait réglé très vite le problème. Esquissant un petit sourire, elle resserra les bords de la veste autour d'elle, appréciant tout autant la douce chaleur qui s'y trouvait encore, que la délicieuse odeur de son propriétaire qui s'en dégageait.

- Tu frissonnes depuis tout à l'heure. Cette tenue n'est forcement inadapté pour ce genre de temps. Heureusement que je suis là, hein?. Elle feint alors une nouvelle fois d'être offensée par cette remarque, avant de se défendre de l'imprudence du choix de sa tenue.

- Je m'attendais à te trouver dans ta chambre, d'où ma tenue. Et puis j'ai pris une veste quand même...pas assez chaude, d'accord, mais une veste quand même ! Et puis tu le sais bien que je suis frileuse ! elle râle gentiment, avant que son sourire ne reprenne sa place sur son visage - Mais oui, heureusement que tu es là.. Pour cette veste et pour pleins d'autres choses d'ailleurs. Elle prend bien sûr soin de garder cette réflexion pour elle, au risque de trahir ce qui était caché au plus profond d'elle, mais elle doit bien avouer que ce nouveau baiser posé sur son front ne l'aide pas vraiment à y voir clair.

Pâris était son meilleur ami, la personne la plus importante dans sa vie, sans doute presque plus importants que ses parents. Il était sa relation la plus longue et la plus solide, la seule dont elle ne douterait jamais et sur laquelle elle savait pertinemment pouvoir s'appuyer à tous moments, la seule qui n'avait fait que grandir au fil des années et que rien n'était parvenu à entacher, pas même sa brève histoire avec son frère. C'était la seule relation qu'elle ne voudrait jamais voir s'étioler et disparaître. Mais là, son front posé contre le sien, il y a une petite partie - une énorme en réalité - cachée en elle, qui est tentée de se manifester et de se faire entendre : celle qui ne voit pas Wolfy que comme son meilleur ami, mais qui l'envisagerait peut-être comme plus, bien plus, au risque de mettre leur belle amitié en péril. Mais cette partie là, elle s'en fiche, tout ce qu'elle voit, c'est comment elle se sent dans ses bras, ce qu'elle ressent quand il lui sourit ou la prend dans sa bras et elle, cette partie, elle en veut juste plus, bien plus, forçant les autres parties à la museler tant que faire ce peu.
Ses yeux se posent sur elle en plus de son front, et la partie cachée en elle se met à hurler comme une folle, rendant la tâche aux autres bien plus difficile. Jamais elle n'avait perçu autant de douceur à son égard, dans le regard de quelqu'un.

Il voulait un conseil ? Très bien. Cela la distrairait peut-être et l'aiderait sans doute à remettre un peu d'ordre dans ses pensées
- Si j'embrassais une fille dans un moment inattendu, est-ce qu'elle me jetterait par-dessus bord?

Oh...voilà qui mettait clairement un stop à toutes ses pensées. Il lui demandait vraiment un conseil de fille ? Elle savait bien que ce jour finirait par arriver. Elle était sa meilleure amie après tout et le jour où il en viendrait à lui parler d'une fille digne de son intérêt, finirait bien par arriver. Elle ne s'attendait juste pas à ce qu'il arrive, dans un tel moment. D'un autre côté, c'était souvent sur ce toit, sous les étoiles qu'ils avaient leurs plus grandes conversations, alors elle aurait du s'y attendre. Mais l'entendre parler d'une autre alors que son front est collé au sien et ses mains captives des siennes était particulièrement...douloureux.
Un peu gênée par le bazar qui prenait alors place dans son esprit, elle entreprend de se reculer un peu, comme pour mettre une distance pour que la conversation qui allait suivre lui fasse un peu moins mal, mais elle a à peine le temps de s'exécuter, que Pâris s'approche un peu plus et dépose un doux baiser sur ses lèvres.

Surprise, il lui faut quelques secondes pour comprendre. Ce n'était donc pas d'une autre fille qu'il parlait mais d'elle ? Quelle surprise ! Le contact de ses lèvres coupe bien vite le flot de ses pensées. Elle préférait apprécier et savourer ce moment. Elle aurait bien tout le temps de le disséquer et d'essayer de le comprendre après.
Après quelques instants, il finit par mettre fin à ce baiser, avant d'ôter son bonnet - fait plutôt rare - et de regarder le sol, apparemment gêné.

- C'est un peu haut, alors tu peux faire doucement? Ou alors me laissez aller dans ma chambre? Enfin, si il n'y a personne.

Cette remarque la fit sourire, ce qui ne mit cependant pas fin, au feu qui embrasait ses joues suite à ce baiser tout aussi surprenant qu'agréable. Pensait-il vraiment qu'elle allait la rabrouer pour ce qu'il venait de faire. Il n'avait, de toute évidence, pas la moindre idée de ce qui se passait dans son esprit. Elle non plus d'ailleurs. Qu'était donc ce baiser au juste ? Une expérimentation ? Un test ? Une envie subite sans conséquences ? Une envie plus ancienne ? Impossible...s'il avait voulu l'embrasser depuis un certains temps, il le lui aurait dit pas vrai ? D'un autre côté, elle ne lui avait jamais rien dit elle. Bien compliqué tout ça.

- Il n'y a personne dans ta chambre...je les aie mis dehors et j'ai bloqué la porte de l'intérieur avec ton bureau ! elle répond, ponctuant sa phrase d'un petit rire amusé, préférant se concentrer avant tout sur la partie la moins délicate de cette histoire, avant de s'attaquer au plus gros morceau.
- Et puis je n'ai l'intention de te jeter nulle part...tu es bien trop précieux pour ça...
Baissant à son tour les yeux vers le sol pour cacher son embarras, elle passa sa main dans ses cheveux, inspira profondément, avant de poursuivre, d'une voix minuscule
- Hum...c'était...hum...c'était quoi ce baiser au juste ?


Revenir en haut Aller en bas
Pâris Wolf


Pâris Wolf


http://the-shelter.forumactif.com/t543-paris-wolf-there-s-no-raison-to-panic

Plus sur moi
PERSONNAGE: Actif
CONTEXTE DE JEU:


Membres

Cagnotte : 190
J'ai : 19 ans
Je suis : Universitaire en Biologie
Je vis : New-York
Mon personnage est :
  • Décloisonné

Je ressemble à : Cole Sprouse
Je suis là depuis le : 24/09/2017
Mes conversations : 84
Derrière l'écran se cache : Moony

Poèmes et mélancolie (Ft. Gwen) Empty
MessageSujet: Re: Poèmes et mélancolie (Ft. Gwen)   Poèmes et mélancolie (Ft. Gwen) EmptySam 7 Oct - 17:11


Poèmes et mélancolie
 
- Il n'y a personne dans ta chambre...je les aie mis dehors et j'ai bloqué la porte de l'intérieur avec ton bureau !

La jeune fille ponctua sa réponse d'un petit rire, ce qui me fit légèrement rougir en riant moi aussi. J'avais laissé mes émotions prendre le dessus dans cet acte insensé. Pourquoi m'étais-je laissé aller, mettant ainsi en risque quelque chose?

- Et puis je n'ai l'intention de te jeter nulle part...tu es bien trop précieux pour ça...

Cette phrase me fit légèrement sourire, me touchant en plein coeur, malgré cette conscience que cela était normal dans notre relation. A vrai dire, c'est vrai qu'elle m'était la chose la plus précieuse, que dis-je! LA personne la plus précieuse dans mon entourage.

Elle finit par baisser les yeux vers le sol en passant sa main dans ses doux cheveux blonds. Je l'avais sûrement surprise et embarrassée par ce baiser. Quel crétin....

- Hum...c'était...hum...c'était quoi ce baiser au juste ?

En effet, quel était ce baiser au juste? J'aurais pu la passer par une expérience, une envie ancienne ou bien une simple action de circonstance. Si j'avais été Arès, j'aurais doucement soulevé son menton en sortant une de ces phrases de beauf, du style " Parce que c'était ma destinée" ou encore " Tu en avais autant envie que moi, avoue.".

Cependant, je ne suis pas mon frère. Je suis Pâris Wolf, poète de 18 ans pour qui la femme est plus un fantasme artistique qu'un vulgaire bout de viande.

Après quelques instants, je finis par sortir un de mes cahiers et hésita à lui montrer mon poème. Mais, il est bien trop tôt pour s'adosser à ce genre de déclaration. Je finis par prendre une grande respiration, ma voix grave s'apprêtant à sortir.

- Le coeur a ses raisons que la raison n'a pas... Je ne sais pas ce qui se passe entre nous, Gwen.... Cependant, je sais qu'il y a une très grande force qui nous unit depuis notre enfance. J'ai ressenti comme... du dégout en te voyant embrasser Arès ou batifoler avec lui. Tandis que ce baiser... Eh bien... Je crois que c'était enfoui en moi depuis bien longtemps. Et comme tout poète, j'avais envie d'expérimenter la sensation du baiser avec toi. Cependant, celui-ci était bien différent de celui des autres filles...

Oui, j'avais eu de nombreuses petites-amies par le passé, mais aucune n'égalait ma blondie. Elles avaient beau être sublimes, intelligente ou simplement elle-même, je me retournais toujours vers ma meilleure amie. Voilà la raison de mes relations volatiles. Celles-ci étaient jalouses, jalouses de cette attention que j'avais pour elle.

- Rentrons si tu veux bien. Nous serons plus au chaud à l'intérieur. Je ne voudrais pas que tu attrapes un rhume.

Remballant mon matériel, j'aidais la demoiselle à rentrer, ma personne à sa suite. J'hésitais à m'asseoir sur mon lit, mais l'idée que des personnes y soient auparavent me résigna à m'asseoir sur le sol. La tête contre le mur, je fixais le vide. Quand soudain vint une idée...

- Et si je te faisais la lecture ? Je sais que tu adores m'espionner quand j'écris, alors pourquoi pas t'en lire quelques uns?

Alors que je m'apprêtais à sortir un de mes nombreux cahiers, on cogna à la porte. J'entendais la voix de mon frère presque hurlant.

- Nerdie! Ouvre cette porte! Je sais que tu es avec Gwen! Tu vas prendre cher, espèce d'ordure.

Oh non, pas encore...

- Je te signale que ma chambre est ma propriété et que tu n'as pas le droit d'y entrer! Dis plutôt à tes amis d'aller faire leurs trucs ailleurs! Et puis, éteins cette musique! On va avoir les flics au trousse à cause des Hamiltons!

Le cognement se faisait de plus en plus fort, quand je finis par retirer le bureau en soupirant. Mon frère tomba sur le sol, quand j'ouvris la porte, provoquant l'hilarité générale de ceux dans le couloir. Se relevant, il me fit face, le visage tiré de traits de colère.

- C'est ma fête et tu n'as rien à faire ici.

- C'est aussi chez moi, je te signale.

- Plus quand je t'aurais cassé le nez.

Je soulevai les yeux, continuant de lui tenir tête comme à mon habitude. Il ne fallait pas que je défaille devant Gwen. Surtout ne pas défaillir devant...

Soudainement, mon frère s'empara d'un de mes cahiers, un sourire malsain sur le visage.

- Mais qu'avons-nous là....Oh tiens Gwen, je crois que Nerdie t'a encore écrit un poème te dévoilant son irrésistible amour pour toi.

- Arès...Arrê--

-Allez Nerdie, dis lui que tu l'aimes ou je lis ton poème. A moins que tu veuilles le faire toi-même?

Mon corps bouille de rage, mais il y a trop de monde. Les gens commencent à entonner un "Lis-le", tandis que mon regard croise celui de Gwen.

Je n'aime pas m'adonner à ce genre de spectacle, mais mon frère me menace en déchirant peu à peu la couverture.

- D'ACCORD, d'accord... Je vais le lire.

J'arrache le carnet des mains de mon frère, tandis que celui-ci ricane. Il sait qu'elle me repoussera en public. Il sait qu'elle est trop bien pour s'avouer amoureuse d'un nerd. Surtout si elle ne l'est pas.

By Phantasmagoria
Revenir en haut Aller en bas
Gwen Crowley


Gwen Crowley


http://the-shelter.forumactif.com/t544-gwen-crowley-changes-ahead#4102

Plus sur moi
PERSONNAGE: Actif
CONTEXTE DE JEU:


Membres

Cagnotte : 138
J'ai : 18 ans
Je suis : en première année de droit à Harvard
Je vis : Boston et NY
Mon personnage est :
  • Décloisonné

Je ressemble à : Lili Reinhart
Je suis là depuis le : 24/09/2017
Mes conversations : 104
Derrière l'écran se cache : Alex
: U.C.

Poèmes et mélancolie (Ft. Gwen) Empty
MessageSujet: Re: Poèmes et mélancolie (Ft. Gwen)   Poèmes et mélancolie (Ft. Gwen) EmptyJeu 19 Oct - 5:11



Pâris & Gwen

« Poèmes et mélancolie »
-  - Le coeur a ses raisons que la raison n'a pas... Je ne sais pas ce qui se passe entre nous, Gwen....
Ils étaient au moins au même niveau à ce sujet là. Elle n'avait pas non plus la moindre idée de ce qu'il se passait entre eux. La seule chose dont elle était totalement sure, était qu'il était son plus cher, plus précieux et meilleur ami, la personne qui comptait le plus dans sa vie. Tout ce qui gravitait sans cesse autour de ces sentiments certains, la plongeait fréquemment dans une perplexité évidente. Ils étaient complices, très complices, peut-être un peu trop complices pour n'être que des amis ? A chaque fois que cette possibilité se révélait à elle, elle sentait son coeur s'emballer, à la fois d'excitation et de crainte. D'excitation à l'idée d'être enfin peut-être et pour la première fois, remplie de ce sentiment dévorant et exaltant qu'était l'amour, et de crainte que ces sentiments ne détruisent tout sur leur passage. Pâris était la personne la plus importante dans sa vie, et il était hors de question que quoi que ce soit ne vienne mettre à mal cette relation. Elle craignit pendant longtemps, que sa furtive relation avec Arès n'entache cette belle amitié et s'en voulut pendant un certain temps de s'être laissé aller à une amourette sans intérêt avec la personne qui détestait le plus son meilleur ami, alors il était hors de question qu'elle refasse une erreur qui risquait de l'éloigner de lui. Elle était incapable de parvenir à identifier la relation qu'il y avait entre eux, tout comme lui, mais elle ne risquerait pas leur amitié pour le découvrir, à moins qu'il ne le fasse lui-même.

-  - J'ai ressenti comme... du dégout en te voyant embrasser Arès ou batifoler avec lui. A ces mots, son regard retrouva une nouvelle fois le sol, honteuse d'avoir provoqué une telle réaction en lui. Elle savait pertinemment qu'il ne cautionnerait pas cette relation, mais sortir avec Arès lui paraissait à l'époque, bien moins dangereux, que de tenter sa chance avec celui avec qui elle se voyait secrètement, et qui avait, par le plus grand des hasards, le même visage. Mais elle comprit bien vite que ce n'était pas qu'avec ce visage qu'elle se voyait être, mais avec un coeur particulier, une façon de voir la vie, une façon particulière de sourire et de la regarder, avec un garçon qui provoquait toujours de nouvelles sensations en elle.
Malgré le temps, elle avait toujours autant de mal à assumer et à parler de cette histoire, en sachant qu'elle déplaisait autant à Pâris.

-  - Tandis que ce baiser... Eh bien... Je crois que c'était enfoui en moi depuis bien longtemps. Ces quelques mots suffirent à lui faire relever les yeux. Enfoui en lui depuis bien longtemps ? Qu'est-ce que cela voulait dire au juste ? Il avait envie de l'embrasser depuis longtemps ? Qu'étaient les sentiments cachés derrière ce fait ? La trouvait-elle simplement à son gout, au point de vouloir gouter à ses lèvres ? Était-ce là encore le fruit de la rivalité entre les frères Wolf ? Voulait-il faire quelque chose que son frère avait put faire et pas lui ? Voulait-il simplement mener une étrange expérimentation ? L'aimait-il depuis longtemps ?...Tant de questions se précipitent alors dans son esprit, bien plus que quelques secondes auparavant. -  Et comme tout poète, j'avais envie d'expérimenter la sensation du baiser avec toi. Ce n'était donc rien de plus qu'une expérimentation, une expérience nécessaire pour nourrir son art, rien de plus.

Cela ne remettait pas en question leur amitié, ça elle le savait bien et il y avait fort à parier que dans son esprit, ce baiser n'ait pas plus de valeur que ce qu'il était : un simple baiser. Il avait, après tout, eut un nombre certain de petites amies, et il en fallait sans doute plus qu'un simple baiser de quelques secondes à peine, pour le perturber. Elle ne devait rien voir de plus à ce geste, qu'une impulsion momentanée, une simple expérimentation. Ils étaient tellement proches que cela n'avait rien de surprenant après tout. Cependant, celui-ci était bien différent de celui des autres filles... Différent ? Dans quel sens ? Etait-il mieux ou pire ? Décevant ou exaltant ? Et voilà que de nouvelles questions s'ajoutaient à la pile déjà présente dans son esprit, et elle a guère le temps de s'interroger davantage ou de le questionner pour y voir plus clair, car il suggère de rentrer, mettant alors un point final à ce sujet.

Il n'avait pas l'air plus perturbé que cela par ce qui venait de se passer...ce n'était peut-être pas grand chose finalement. Cela l'aurait sans doute beaucoup plus embêté dans le cas contraire. Il devait donc en être de même pour elle. Elle ne pouvait pas laisser sa perplexité transparaitre, de crainte de mettre du bazar dans leur relation. Alors, lentement, elle hocha la tête par la positive, acquiesçant alors à sa proposition, avant d'afficher un sourire de circonstance et de se lever à sa suite avec son aide, balayant ce baiser et toutes ses questions d'une main hésitante, passée dans ses cheveux.

De retour dans la chambre, elle jeta un regard méfiant au lit sur lequel elle s'installait normalement de bon coeur, avant de se diriger vers la chaise du bureau, bien plus sûre selon elle, sur laquelle elle s'installa en tailleur en regardant Pâris prendre place par terre, tandis qu'un étrange silence s'installe dans la pièce. Elle avait, de toute évidence, bien plus de mal que prévu à se défaire de ses questionnements.

- Et si je te faisais la lecture ? Je sais que tu adores m'espionner quand j'écris, alors pourquoi pas t'en lire quelques uns?. Un sourire bien plus franc que le précédent, fit alors son apparition sur son visage à l'idée de pouvoir enfin entendre certains de ses poèmes.

- Ca c'est une excellente idée ! Et puis je ne t'espionne jamais, je ne vois pas de quoi tu parles elle rajouta avec humour, espérant détendre un peu l'atmosphère. Mais, alors qu'il s'apprêtait à s'exécuter, la voix tonitruante et sans doute alcoolisée d'Arès, retenti dans le couloir, après que son poing ne se soit abattu sur la porte de la pièce, annonçant des problèmes à venir. Arès n'était en général, pas des plus agréables quand il s'agissait de son frère, mais avec un (ou plusieurs) verres dans le nez, c'était pire. Le peu de retenue dont il lui arrivait parfois de faire preuve, s'envolait en fumée et il devenait le garçon qu'elle ne supportait pas, celui qu'elle avait quitté par aversion, cette brute épaisse, méchante, moqueuse et déplacée.

Pâris n'attendit pas bien longtemps pour lui répondre, s'opposant à lui comme toujours, avant de se résoudre à retirer avec aisance, le bureau qui obstruait la porte, provoquant alors la chute d'Arès qui s'y était appuyer. Bien que cela l'amusait, elle ne se mit pas à rire comme les idiots se trouvant dans le couloir, car elle savait que cela n'avait rien de bon. Arès ne pourrait souffrir un tel affront et il ne laisserait pas son frère s'en sortir à si bon compte, surtout maintenant qu'il essuyait les moqueries de ses pairs.

- Plus quand je t'aurais cassé le nez. Voilà, c'était exactement ce qu'elle craignait. Pâris, jonglait avec les mots avec une aisance déconcertante, mais Arès, c'était avec ses poings qu'il était à l'aise, ce qu'il avait déjà prouvé à de nombreuses reprises. Sans s'en rendre compte, elle déplia ses jambes de sous elle, les posant au sol, prête à intervenir pour les séparer si besoin, bien consciente que les sans-cervelles totalement saousl qui se trouvaient à côté ne feraient sans doute rien dans une telle situation.

Oh tiens Gwen, je crois que Nerdie t'a encore écrit un poème te dévoilant son irrésistible amour pour toi. Malin, très malin comme toujours. Elle lança à son ex un regard noir face à son manque de délicatesse et la bassesse de son geste, tandis qu'elle se levait enfin, croisant ses bras sur sa poitrine.

- Et si tu laissait tomber et que tu nous laissais tranquille Arès ? elle répondit calmement de la voix qu'elle réservait à Arès, ignorant totalement les allusions que ce dernier venait de faire. Des poèmes, Pâris en avait écrit un certain nombre à son sujet, elle le savait bien...il en avait encore écrit un quelques minutes plus tôt. Mais il en avait écrit tout autant sur la beauté des étoiles et de la nuit...il n'y avait rien de bien méchant à cela. Elle avait elle-même, un nombre incalculable de photo de lui dans toutes les situations possibles, dans son ordinateur. Ils passaient le plus clair de leur temps ensemble, il n'y avait donc rien de surprenant à ce qu'ils habitent aussi leurs passions respectives. Ce n'était donc pas cela qui la dérangeait, mais plutôt le fait qu'Arès fourre son nez dans le carnet de Pâris. Elle savait pertinemment à quel point il détestait et craignait ce genre de chose et la dernière chose qu'elle aimait, c'était qu'il soit contrarié ou mal à l'aise. A chaque fois qu'Arès s'en prenait à lui, c'était comme si c'était à elle qu'il s'en prenait et ça, elle ne pouvait le tolérer.

-Allez Nerdie, dis lui que tu l'aimes ou je lis ton poème. A moins que tu veuilles le faire toi-même? il répond alors à l'injonction de Pâris d'arrêter ses bêtises. Il n'était, de toute évidence, pas du tout disposé à laisser tomber. Génial. Quand elle le vit commencer à arracher la couverture du cahier, son coeur se serra. Comment pouvait-il faire preuve d'autant de sadisme et de malveillance envers son frère jumeau. Cela lui semblait tout à fait incompréhensible. Elle ne put retenir un pas hâtif dans la directions des frères Wolf, espérant intervenir et empêcher Arès d'endommager définitivement le bien de son ami, quand ce dernier la prit de court, arrachant le carnet des mains de son frère malveillant, cédant à son odieux chantage.

Il ne voulait pas partager son travail avec son frère et encore moins avec la petite foule qui les entourait à présent, c'était évident, et le regard qu'il lui lança alors lui en donna confirmation. C'était ce qui le gênait, c'était évident. Arès avait beau insinuer ce qu'il voulait, elle ne croyait pas un mot à cette histoire "d'irrésistible amour", surtout après la conversation qu'ils venaient d'avoir. Il eut toujours beaucoup de mal à comprendre la relation que son frère avait avec elle, il n'y avait donc rien de surprenant à ce qu'il confonde cela avec de l'amour. Ils s'aimaient, bien sur, plus que tout, mais comme des amis...Du moins c'était là ce qu'elle croyait et ce qu'elle se répétait sans cesse.

- D'ACCORD, d'accord... Je vais le lire. A l'instant même ou le carnet fut de nouveau entre les mains de son propriétaire, Gwen s’avança, posant une main sur l'épaule de son ami pour attirer son attention, tandis que l'autre se posa sur les siennes qui tenaient son carnet, l'empêchant de l'ouvrir. Il était hors de question qu'il cède aux caprices de son frère, surtout maintenant qu'il avait récupéré son bien.

- Il n'a rien à me dire Arès, encore moins devant toi, et quand bien même il le ferait, tu n'y comprendrais pas grand chose ! elle déclare calmement, lançant un regard doux à Pâris, avant de reporter son attention sur Arès, bien décidée à s'en débarrasser une bonne fois pour toute. Alcoolisé comme il l'était, il ne saisirait sans doute pas, l'allusion à son manque de finesse et de discernement. Lentement, elle s'interposa entre les frères, se plaçant devant Arès et darda son regard dans le sien. Gentille et bienveillante, elle l'était bien évidemment, mais elle était également bien consciente de ses atouts et savait pertinemment comment s'en servir quand c'était nécessaire. Elle plaisait encore à Arès, elle le savait bien, et il avait encore du mal à lui refuser quoi que ce soit, ou à s'opposer à elle. Alors, l'air de rien, elle vint poser une main sur son torse, le poussant doucement vers la sortie, tandis qu'elle adoptait une nouvelle fois cette voix qu'elle ne réservait qu'à Arès

- On passait une bonne soirée, toi aussi, alors si on faisaient tous en sorte que ça continue... elle commence calmement, sans le lâcher du regard, tout en continuant de le pousser discrètement un peu plus loinJe vois que tu es en charmante compagnie ce soir...pas aussi charmante que la notre, je te le concède, mais tu devrais quand même en profiter ! Je sais a quel point tu aimes ton frère et je sais que tu ne peux plus te passer de moi, c'est sans doute pour ça que tu es encore là, au lieu de t'amuser avec cette demoiselle ou encore celle-ci, mais je suppose que tu peux prendre sur toi le temps d'une soirée, pas vrai ? Il la dévorait des yeux, littéralement, tant et si bien qu'elle était persuadée qu'il n'avait pas écouté un traitre mot de ce qu'elle venait de lui dire. Son regard rivé sur ses lèvres lui en donna confirmation, ce qui ne lui plaisait pas vraiment.

Alors, elle retira bien vite sa main de son torse, fit quelques pas en arrière pour retourner dans la chambre, et rajouta
- Aller, passes une bonne soirée ! avant de poser sa main sur la poignée de la porte qu'elle referma bien vite. Sa tâche accomplie, elle se tourna, faisant face à Pâris et dardant son regard vert dans le sien, avant de s'appuyer sur la porte, soulagée d'être parvenue à se débarrasser d'Arès, ne fut-ce que pour quelques instants.


Revenir en haut Aller en bas
Pâris Wolf


Pâris Wolf


http://the-shelter.forumactif.com/t543-paris-wolf-there-s-no-raison-to-panic

Plus sur moi
PERSONNAGE: Actif
CONTEXTE DE JEU:


Membres

Cagnotte : 190
J'ai : 19 ans
Je suis : Universitaire en Biologie
Je vis : New-York
Mon personnage est :
  • Décloisonné

Je ressemble à : Cole Sprouse
Je suis là depuis le : 24/09/2017
Mes conversations : 84
Derrière l'écran se cache : Moony

Poèmes et mélancolie (Ft. Gwen) Empty
MessageSujet: Re: Poèmes et mélancolie (Ft. Gwen)   Poèmes et mélancolie (Ft. Gwen) EmptyLun 23 Oct - 14:20


Poèmes et mélancolie
Pâris & Gwen
 

Je tremble. Je déteste lire des choses en public. Cela me met dans un malaise constant. Petit, j'évitais un maximum de m'exposer , car je sais que le regard des autres est destructeur. Les travaux préparés par deux? J'étais toujours malade. Les spectacles d'école? J'avais toujours un role de figurant en arrière plan.

Nerd, Extraterrestre, Anormal....

Alors que j'allais entonner le premier vers, mon regard se baissa sur la main de Gwen sur mon épaule. Je tremblais malgré moi. Je ne compris pas tout de suite, mais quand elle referma mon carnet, mon regard croisa le sien. Elle tenait la situation en main. Gwen allait encore jouer de ses charmes pour me sauver des griffes de mon horrible frère. Comme à son habitude.  Un petit sourire s'étira sur mes lèvres, avant de disparaitre face à son jeu.

Ses yeux dans ceux de mon frère, celui-ci esquissa un sourire lorsque la jeune femme se rapprocha. En moi, je sentais une chaleur augmenter Comme si... Comme si j'avais envie d'être mon frère à ce moment-là. J'avais envie d'avoir son assurance, sa facilité à entourlouper les filles. Si j'avais été lui, j'aurais écarté Gwen et mis un poignt en pleine face à Arès , avant de l'expulser de ma chambre.

Mais là, je laisse faire une demoiselle. Quel nul.

- On passait une bonne soirée, toi aussi, alors si on faisaient tous en sorte que ça continue...Je vois que tu es en charmante compagnie ce soir...pas aussi charmante que la notre, je te le concède, mais tu devrais quand même en profiter ! Je sais a quel point tu aimes ton frère et je sais que tu ne peux plus te passer de moi, c'est sans doute pour ça que tu es encore là, au lieu de t'amuser avec cette demoiselle ou encore celle-ci, mais je suppose que tu peux prendre sur toi le temps d'une soirée, pas vrai ?

Mes yeux se soulevaient malgré eux, tandis que mon frère dévorait des yeux la demoiselle. Qu'il était stupide. Franchement. Mais, elle avait un parler aussi séduisant que le mien. Peut-être était aussi en partie pour cela que j’avais beaucoup d’affection pour elle.

Alors qu'Arès allait s'empresser d'embrasser ma meilleure amie, celle-ci le poussa à l'extérieur en refermant la porte. J'attendis qu'elle recroise mon regard pour comprendre qu'elle n'avait réellement aucun sentiment pour lui. Pourtant, cette chaleur en moi était toujours autant présente. J'avais envie de me battre, de frapper ce visage imbécile qui ressemblait tellement au mien et qui semblait encore toquer. Il ne savait pas ce qu’il ratait vraiment.

Elle était magnifique même épuisée. Je vins doucement la rejoindre, prenant ses mains, m'asseyant. En douceur, je caressais sa paume de mes pouces.

-Tu es.. machiavélique. J'aurais juré qu'il aurait continué la soirée avec toi. Merci...

Mon regard tarda sur ses mains dans les siennes, les rapprochant de mes lèvres. Je l'embrassais doucement, tendrement sans un mot encore.

- Vraiment, je crois que tu es essentielle à ma vie, Gwendoline.

C'est sur ces mots que je lui offris un simple sourire, avant d'embrasser sa joue.

- Si ce n'est Arès l'élu de ton coeur, pourrais-je en connaitre l'existence un jour?

Oui, j’avais envie de savoir si son coeur appartenait à quelqu’un. Pas forcemment moi, mais juste pour pouvoir la défendre. Je veux quelqu’un de digne pour elle, même si je sais que je pourrais l’être. Enfin... Pourrait-elle nous voir en tant que couple? Ce concept m’est tellement étranger, il est vrai. Ma main caressait sa joue de toute la douceur que je ressentais à son égard. Nos regards se mêlaient, mais je sentais comme quelque chose de différent. J’avais envie d’échanger un nouveau baiser avec elle.

Subitement.

By Phantasmagoria

Revenir en haut Aller en bas
Gwen Crowley


Gwen Crowley


http://the-shelter.forumactif.com/t544-gwen-crowley-changes-ahead#4102

Plus sur moi
PERSONNAGE: Actif
CONTEXTE DE JEU:


Membres

Cagnotte : 138
J'ai : 18 ans
Je suis : en première année de droit à Harvard
Je vis : Boston et NY
Mon personnage est :
  • Décloisonné

Je ressemble à : Lili Reinhart
Je suis là depuis le : 24/09/2017
Mes conversations : 104
Derrière l'écran se cache : Alex
: U.C.

Poèmes et mélancolie (Ft. Gwen) Empty
MessageSujet: Re: Poèmes et mélancolie (Ft. Gwen)   Poèmes et mélancolie (Ft. Gwen) EmptyMar 7 Nov - 12:44



Pâris & Gwen

« Poèmes et mélancolie »
Le drame évité de justesse, Gwen se détendit un peu. Calée dos à la porte, elle posa son regard sur Pâris qui semblât lui aussi se détendre. C'était tout de même fou : quelques secondes avant, son regard était posé sur le même visage que le sien, et pourtant il était si différent. Pour beaucoup, ils étaient les mêmes...Exactement les mêmes. Beaucoup pouvait les confondre s'ils portaient les mêmes vêtements. Mais pour elle, ils n'avaient strictement rien à voir. Elle reconnaissait la ressemblance, bien évidemment, elle n'était pas aveugle. Mais pour elle, il y avait bien plus que leurs traits semblables qui faisaient leurs visages. Arès avait la mâchoire un petit peu plus saillante et le regard bien plus franc que son frère. Le bout de son nez était un peu plus retroussé et il avait souvent un petit sourire en coin permanent, un peu arrogant aux lèvres, ce qui lui donnait un air malicieux et peu fiable. Pâris lui, avait une vraie douceur sincère dans le regard, les lèvres plus charnues (le baiser qu'ils venaient d'échanger le lui avait confirmé) et de discrètes petites tâches de rousseurs qui couvraient le haut de son nez, ce qui lui donnait un air espiègle et rassurant. Et puis, elle connaissait les intentions et la personnalité de chacun et ça, ça faisait une grande différence pour elle. Nombreuses furent les fois où Arès tenta de se faire passer pour son frère auprès de la belle, volant les vêtement de son jumeau pour la tromper, mais rien n'y faisait : elle connaissait presque par coeur le moindre trait de son ami, et même l'autre visage qui lui ressemblait pourtant quasi parfaitement, ne parviendrait pas à la tromper. Mais à chaque fois qu'elle les voyait côte à côte, elle ne pouvait s'empêcher d'être surprise que deux personnes avec le même code génétique puisse être si diamétralement différentes.

- Je ne sais pas comment tu fais pour le supporter...je l'ai déjà dit, mais vraiment, je ne sais pas ! il méritait tellement plus que d'être traité comme son frère le faisait. C'était en grande partie ce qui l'avait fait perdre tout intérêt pour Arès. Quelqu'un qui traitait un être comme Pâris, comme le faisait Arès, ne pouvait pas décemment mériter son intérêt.
Lentement, il vint lui prendre les mains et s'assit devant elle. Elle en fit donc de même, glissant le long de la porte et croisant ses jambes en tailleur devant elle, avant de placer son regard dans le sien, comme toujours.

- - Tu es.. machiavélique. Un sourire amusé étira ses lèvres en entendant ces quelques mots. Oui, ça lui arrivait parfois de l'être et cela l'amusait même. Elle n'était pas passée maitresse en la matière, mais elle savait parfois manipuler à petite échelle pour arriver à ses fins. Sa mère lui disait que c'était là, l'atout des jolies filles et, au lieu de s'outrer d'une telle chose, elle avait finit par en prendre son partit. Elle refusait que son physique ne lui obtienne quoi que ce soit, mais s'il pouvait aider dans ce genre de situations un peu délicates, pourquoi pas. - J'aurais juré qu'il aurait continué la soirée avec toi. Merci.. Elle inclina un peu la tête sur le côté, avant de répondre en haussant légèrement les épaules.

- Y'a pas de quoi...tu sais que tu n'as pas besoin de me remercier pour si peu pas vrai ? Des remerciements étaient de loin, la dernière chose qu'elle attendait après son geste. Il n'y avait rien de plus naturelle pour elle, que d'intervenir en sa faveur. C'était bien à cela que servaient les amis, pas vrai ?
- Et puis il aurait bien pu essayer de passer la soirée avec moi, tu sais bien que cela ne m'intéresse pas...enfin ne m'intéresse plus... elle baissa une nouvelle fois la tête, toujours un peu honteuse de cette relation, tandis qu'elle sentit sa main s'élever dans les airs. Elle suivit donc ce mouvement des yeux, avant de la voir s'approcher des lèvres de son ami. Une vive chaleur se propagea le long de son bras, se frayant un chemin jusqu'à son coeur, au moment où elle sentit son baiser, et ses joues s'empourprèrent un peu. Etrange. Elle ne réagissait jamais comme cela avant ce soir. Des bisous, ils s'en font tous le temps et ce depuis longtemps, mais jamais elle n'avait ressentit ce...truc, qu'elle n'arrivait pas vraiment à définir, cette chaleur frissonnante qui faisait considérablement s'accélérer son rythme cardiaque.

Vraiment, je crois que tu es essentielle à ma vie, Gwendoline. Son coeur rata un battement, nouvelle sensation encore jamais expérimentée, tandis qu'un doux sourire étira ses lèvres. Ca, elle le savait d'une certaine façon, étant donné qu'il était lui-même essentiel à la sienne. Mais ils ne se l'étaient jamais vraiment dit. Ils le savaient tous deux, se le prouvaient tous les jours, mais jamais encore, de tels mots ne furent prononcés.

- Je te retourne le compliment mon loup...je ne sais pas ce que je ferais sans toi elle s'était amusé un jour, à imaginer ce à quoi pourrait ressembler son quotidien sans son Wolfy, et le résultat ne lui plut pas vraiment. Il prenait tellement de place dans sa vie à l'heure actuelle, que l'en imaginer absent avait créé un intense sentiment de vide, totalement désagréable. Non, une telle chose ne pouvait pas se produire.

Lentement, il s'approcha, posant un doux baiser sur sa joue, et l'étrange sensation de chaleur frissonnante refit son apparition, la faisant réaliser qu'apparemment, elle serait là à chaque fois que ses lèvres entreraient en contact avec sa peau désormais. Ses joues s'empourprèrent davantage, tandis qu'une envie soudaine de gouter de nouveau à ses lèvres, fit à son tour son apparition. "Ca suffit Gwen" elle s'ordonna intérieurement, espérant calmer ses nombreuses pensées si peu habituelles. Le regard toujours vers le bas, elle n'osait plus le regarder dans les yeux, craignant que ses idées nouvelles ne lui fassent faire une bêtise. Cela n'avait été qu'une expérimentation pour lui. Cela ne voulait donc pas dire qu'il voulait que cela se reproduise...pas comme pour elle.

Si ce n'est Arès l'élu de ton coeur, pourrais-je en connaitre l'existence un jour? Cette question eut raison de ses réticences et elle leva enfin les yeux, croisant le regard intéressé de Paris. Ils ne parlaient presque jamais de garçons tous les deux, aller savoir pourquoi. Ils se disaient toujours tout, mais leurs histoires de coeur ne venaient jamais sur le tapis. C'était presque devenu une règle implicite entre eux. La question serait sans doute totalement passée inaperçue, si la réponse n'avait pas été si malaisante pour la jeune femme. Dans les tréfonds d'elle-même, elle savait pertinemment qui était l'élu de son coeur et ce, en dépit des garçons avec lesquels elle flirtait par ci, par là...il n'y en avait qu'un seul qui pourrait totalement lui voler son coeur et il se trouvait en face d'elle, ses mains enroulées autour des siennes. Alors cette question la désarçonna un petit peu. Et puis son regard intense et déroutant finit par l'achever

- Ah...hum...je... elle commença par balbutier, prise de court en sentant sa main se poser sur sa joue. Le faisait-il exprès ? C'était à croire qu'il voulait la faire perdre son calme : des baisers, des caresses, des questions étranges et un regard qui a toujours eut le donc de la laisser perplexe...comment voulait-il qu'elle s'en sorte ? Un jour peut-être... elle parvint enfin à répondre, ponctuant sa phrase d'un petit rire gêné, sans pour autant parvenir à détourner son regard de lui. Sans vraiment s'en rendre compte, son regard se posa sur ses lèvres, tandis qu'elle avança un peu dans sa direction, l'air de rien.

- Et toi ? Qui est celle qui occupe toutes tes pensées ? elle demanda lentement, en portant à son tour, sa main à sa joue, tandis que son regard oscillait discrètement entre ses yeux et ses lèvres.
Revenir en haut Aller en bas
Pâris Wolf


Pâris Wolf


http://the-shelter.forumactif.com/t543-paris-wolf-there-s-no-raison-to-panic

Plus sur moi
PERSONNAGE: Actif
CONTEXTE DE JEU:


Membres

Cagnotte : 190
J'ai : 19 ans
Je suis : Universitaire en Biologie
Je vis : New-York
Mon personnage est :
  • Décloisonné

Je ressemble à : Cole Sprouse
Je suis là depuis le : 24/09/2017
Mes conversations : 84
Derrière l'écran se cache : Moony

Poèmes et mélancolie (Ft. Gwen) Empty
MessageSujet: Re: Poèmes et mélancolie (Ft. Gwen)   Poèmes et mélancolie (Ft. Gwen) EmptySam 25 Nov - 9:53


I KNEW YOU WOULD CHANGE MY LIFE. I JUST DIDN'T KNOW EXACTLY WHEN.

La réponse vague de ma meilleure amie eut le don de me faire sourire à nouveau. C'est vrai que c'était quelque chose dont on ne parlait pratiquement jamais. Pour l'avoir vu aux bras de mon frère, je préférais m'en abstenir.

En même temps, elle était la pompom girl, ce qui attirait tout les machos et les idiots de la région. Cependant, je savais qu'elle était tellement plus que l'idéal féminin de tout les lycéens de ma ville. Elle était une fille intelligente, charismatique, drôle et des multitudes de choses que je ne pourrais pas citer en quelques lignes. Rien que par sa présence, toute la mélancolie que je portais en moi s'envolait en un dixième de secondes.

Un jour. Un jour, elle me dirait qui est celui qui la fait rougir et sourire. Qui prendra peut-être ma place? Non, je ne veux pas. Je ne veux pas que quelqu'un le fasse. Gwendoline est trop importante pour moi pour que je la laisse partir avec quelqu'un d'autre. Personne ne la connait comme je la connais personnellement. Nos journées sont partagées depuis notre enfance et cela ne s'arrêta jamais

Son regard pourtant déviait sur mes lèvres. Je le voyais bien. En même temps, notre position ressemblait à celle d'un couple qui s'apprêtait à s'embrasser. Voulait-elle me signifier quelque chose? Ou simplement était-elle encore troublée comme moi par le baiser précédent?

- Et toi ? Qui est celle qui occupe toutes tes pensées ?

Un petit sourire rieur vint à nouveau sur mes lèvres, tandis que je collais mon front contre le sien. Intérieurement, je me sentais rougir autant qu'une tomate.

- Laisse-moi réfléchir...

Je m'arrêtais quelques secondes, respirant doucement en regardant nos deux mains entrelacées. Il fallait que je me lance peut-être? Lui avoué que j'avais craqué sur elle depuis quelques temps? Lui exprimer toutes ces sensations étranges que je ressentais que ma mère appelait...l'amour?

Après tout, étais-je vraiment amoureux?

L'amour était un sentiment si complexe.

Mon regard se posa sur ses lèvres rosées, tandis que les miennes finirent par mettre fin à l'attente. Je l'embrassais à nouveau, cette fois avec plus de douceur. Juste un baiser qui s'enchaina par un deuxième sans un mot de plus.

C'était dans ces moments-ci que je ressemblais un peu à mon frère. Embrasser une fille, cela me connaissait.

Mais, c'était différent avec Gwen. Nos lèvres savaient s'entremêler à la perfection.

J'entendais des coups contre la porte, mais je n'en fis rien, caressant doucement les cheveux blonds de celle qui hantait mes rêves.

- GWEEEEEEEEEEN OUH OUH! J'AI ARRETE LA FETE! Tu viens avec moi maintenant?

Mon frère continuait de hurler à travers ma porte, mais je n'interrompis par pour autant notre baiser. Ce fut à force que je finis par arrêter et lui faire signe de me suivre à nouveau sur le toit. Ma porte était fermée à clef, l'autre armoire à glace ne pourrait entrer.    

EXORDIUM.
Revenir en haut Aller en bas
Gwen Crowley


Gwen Crowley


http://the-shelter.forumactif.com/t544-gwen-crowley-changes-ahead#4102

Plus sur moi
PERSONNAGE: Actif
CONTEXTE DE JEU:


Membres

Cagnotte : 138
J'ai : 18 ans
Je suis : en première année de droit à Harvard
Je vis : Boston et NY
Mon personnage est :
  • Décloisonné

Je ressemble à : Lili Reinhart
Je suis là depuis le : 24/09/2017
Mes conversations : 104
Derrière l'écran se cache : Alex
: U.C.

Poèmes et mélancolie (Ft. Gwen) Empty
MessageSujet: Re: Poèmes et mélancolie (Ft. Gwen)   Poèmes et mélancolie (Ft. Gwen) EmptyJeu 21 Déc - 0:18



Pâris & Gwen

« Poèmes et mélancolie »
C'était une bien étrange relation qu'ils avaient ces deux là et ce, depuis bien des années et personne n'y comprenait rien (pas même eux, j'en suis sûre). Gwen n'aurait donc pas pensé qu'elle puisse l'être encore un peu plus, et pourtant. Pourtant, cela faisait quelques semaines maintenant que leur relation s'était teintée d'une chose nouvelle, différente et déroutante, une chose que Gwen était simplement incapable de définir. Ou plutôt, qu'elle n'avait pas le courage d'essayer de définir, car s'aventurer sur ce terrain là avec Pâris lui paraissait affreusement effrayant.

Jouer avec les garçons n'avais jamais vraiment été son truc, mais elle devait bien admettre trouver une certaine forme de plaisir à l'intérêt que lui portaient la plupart d'entre eux. C'était parfois un peu gênant voir même embarrassant, mais la plupart du temps c'était flatteur. Alors quand ces messieurs étaient à son gout, elle se laissait aller à certains petits jeux de séduction, flirtant même parfois un peu avec certain d'entre eux, toujours dans la limite du raisonnable...il n'y avait pas de mal à se faire les griffes pour être au point au moment parfait, avec la personne parfaite. Elle n'était cependant toujours pas la reine des séductrices, mais elle n'était plus affreusement mal à l'aise en compagnie de la gente masculine et ça, c'était précieux pour elle. Pour l'ancienne grande timide qu'elle était, ne plus se sentir atrocement mal à l'aise en présence de garçons (autre que son loup) était une sacrée victoire.

Mais quand il s'agissait de Pâris, les choses étaient bien différentes. Elle tenait bien trop à lui pour se laisser aller à se faire les griffes avec lui et ce, bien qu'il soit le seul avec lequel elle ait vraiment envie de s'adonner au jeu de la séduction dans le fond. Elle le savait tout au fond d'elle et ce, depuis un certain temps maintenant, mais elle était bien trop effrayée pour se l'admettre. Alors envisager de jouer avec lui ne lui avait jamais au grand jamais traversé l'esprit. Elle le respectait bien trop pour cela. Avec lui, elle ne voulait pas jouer : elle voulait plus, bien plus que cela. Mais une fois de plus, elle gardait bien évidemment ces pensées enfouies au plus profond d'elle même.

Alors l'étrange tournure que leur relation semblait prendre depuis ces derniers jours la perturbait un brin, et le baiser qu'il lui donna quelques instants plus tôt n'arrangeait pas la situation. Ils abordaient des sujets qu'ils n'abordaient jamais en temps normal, ils étaient plus câlins que jamais et le tout se faisait toujours avec le naturel qui les caractérisait. Mais elle devait bien admettre que poser quelques mots sur tout ça l'aiderait un peu à y voir plus clair. Ils n'avaient pourtant jamais eu de problème pour communiquer avant cela, mais son petit doigt lui disait qu'aborder ce sujet, revenait à ouvrir la boite de Pandore, impossible à refermée, et c'était sans doute un risque qu'aucun d'entre eux n'était vraiment prêt à prendre.

-  - Laisse-moi réfléchir... Il répondit simplement à la question qu'elle lui retourna, avant de venir poser son front contre le sien, ce qui n'était pas vraiment une réponse en fait. Mais son contact suffit à détourner l'attention de la jolie blonde. Être contre lui avait toujours un incroyable effet apaisant sur elle, mais depuis peu, elle réalisait que son cœur s'amusait à tressaillir à chaque fois que sa peau entrait en contact avec la sienne et que d'étranges petits papillons s'emblaient s'agiter au creux de son estomac, sensation nouvelle, mais pas désagréable.

Mais la dernière fois qu'une telle chose se produisit, cela se termina en baiser. Le redoutait-elle ou l'attendait-elle avec impatience ? Elle n'en avait pas la moindre idée. Son corps l'attendait avec impatience, brulant un peu de gouter une nouvelle fois à ses lèvres qu'elle avait si longtemps regardé avec perplexité, mais son cerveau le redoutait. Elle ne savait déjà pas ce qu'un baiser voulait dire, alors un second...heureusement (ou malheureusement, à voir) Pâris ne laissa pas davantage le temps à son cerveau de disséquer la situation (ce qui risquait éventuellement de déboucher sur une éventuelle fuite - quel idiot ce cerveau) et il posa une nouvelle fois ses lèvres contre les siennes. Les papillons s'envolèrent tous en cœur, remuant dans son estomac avec violence, tandis qu'elle se sentit une nouvelle fois fondre. Embrasser n'avait jamais été comme ça pour elle, avec aucun des autres garçons (qui n'étaient pas très nombreux). Arès ne lui fit jamais un tel effet, c'était certain !

Un baiser. Deux baisers...pleins de baisers. Cette fois-ci n'avait strictement rien à voir avec la fois précédente. Sa main se glissa le long de sa nuque et s'y agrippa doucement, tandis qu'un discret soupire d'aise, lui échappa. Même les coups du mauvais jumeau contre la porte, ne parvinrent pas à les arrêter dans leur lancée. Elle n'avait que faire d'entendre son prénom répété en boucle dans la bouche du double de Pâris. Absolument rien. Seul ce baiser presque parfait lui important.

Après un temps jugé bien trop court à son gout, Pâris mit fin à ce baiser, l'attirant alors en silence vers le toit. Qu'avait-il donc en tête au juste ? Elle se releva et le suivit sans se faire prier et, une fois à l'extérieur, elle n'attendit pas de savoir ce qu'il avait exactement à l'esprit.

- Attend... Elle lui dit doucement en lui prenant la main pour qu'il s'arrête et lui fasse face. Là, debout devant lui, elle planta une nouvelle fois son regard dans le sien, tandis qu'un petit sourire étira le coin de ses lèvres...c'était fou ce qu'il était beau. Lentement, elle se rapprocha de lui, collant doucement son corps contre lui et, de ses petite mains, elle vint immobiliser sa tête. Puis, toujours aussi lentement, elle se hissa sur la pointe des pieds et posa un baiser au coin droit de ses lèvres, puis au coin gauche, et vint enfin lui voler un nouveau baiser...il n'y avait pas de raison pour qu'il soit le seul à pouvoir le faire. Elles étaient bien loin à présent ses préoccupations quant à cette stupide boite de Pandore. Ils auraient bien le temps de l'ouvrir plus tard. Pour le moment, ils avaient tous deux sacrément envie de ça, de ce contact de cette fusion sacrément agréable qui, dans le fond, n'avait rien vraiment de surprenante. Ils s'aimaient tellement en tant qu'amis, qu'il était même surprenant qu'une telle chose n'aie pas eu lieu plus tôt. Elle ignorait quelle était la nature exacte de ces baisers, mais ce qu'elle savait, c'est qu'elle en avait tout autant envie que lui. Alors pourquoi s'en priver ?

[/quote]
Revenir en haut Aller en bas
Pâris Wolf


Pâris Wolf


http://the-shelter.forumactif.com/t543-paris-wolf-there-s-no-raison-to-panic

Plus sur moi
PERSONNAGE: Actif
CONTEXTE DE JEU:


Membres

Cagnotte : 190
J'ai : 19 ans
Je suis : Universitaire en Biologie
Je vis : New-York
Mon personnage est :
  • Décloisonné

Je ressemble à : Cole Sprouse
Je suis là depuis le : 24/09/2017
Mes conversations : 84
Derrière l'écran se cache : Moony

Poèmes et mélancolie (Ft. Gwen) Empty
MessageSujet: Re: Poèmes et mélancolie (Ft. Gwen)   Poèmes et mélancolie (Ft. Gwen) EmptyLun 25 Déc - 17:11


I KNEW YOU WOULD CHANGE MY LIFE. I JUST DIDN'T KNOW EXACTLY WHEN.



Un baiser. Il avait suffi d'un baiser pour que le corps et l'esprit du jeune homme partent en vrille. Ses envies masculines lui prenaient et cette fois, elles étaient plus élevées qu'à son habitude. Peut-être était-ce du au fait que son coeur battait depuis si longtemps pour la jolie blonde?

Une fois sur le toit, la demoiselle lui demanda de s'arrêter, ce qu'il fit sans se faire prier. Face à face, les deux jeunes s'observaient avec attention. Il la trouvait magnifique, même en pyjama. Même après une journée de pluie torentielle, il arrivait encore à voir son sourire qui éclairait sa vie morose.

Plus elle se rapprochait, plus le jeune jumeau souriait. Non pas d'un sourire malsain, mais plutôt d'un sourire amoureux. Un sourire qui n'apparaissait que pour elle. Ses mains vinrent immobiliser la tête de Pâris, tandis qu'il posa automatiquement ses mains sur ses hanches dessinées. Sans attendre, elle se hissa à sa hauteur et commenca à l'embrasser. Sa peau frémissait à chaque baiser.

- Qu'est ce que tu fais, coquine?    

Ses mots étaient un semblant hésitant et un semblant heureux. Elle répondait doucement à ses avances. Sûrement, mais doucement. Il le sentait. Tout deux en avaient envie. Ces contacts, ses caresses, tout n'était pas sans intention particulière. Ses mains commencèrent à ses mouvoir doucement sur ses hanches, caressant sa peau avec sentiments. Il ne voulait en aucun cas la brusquer. Non, il voulait juste la sentir contre lui, sentir son souffle chaud contre ses lèvres.

Il finit par se détacher, un sourire en coin, et pris sa main entre les siennes. La faisant pivoter sur elle même, il passa ses mains autour de sa taille et lui fit signe de regarder le ciel. Le soleil se levait doucement à l'horizon, tandis que les deux amoureux se tenaient transis sur le toit.

Il ne voulait pas la lâcher, plus la lâcher. Il aimait qu'elle soit entre ses bras. Dans un élan de douceur, il vint déposer un puis deux puis trois baisers dans le creu de son cou. La sensation de sa peau sucrée contre ses lèvres charnues le faisait frémir d'avance.

C'était si ambigu et si tentant. Une boite qu'on n'osait ouvrir de peur que le tout s'envole. Il se souvenait de sa réaction quand elle lui avait appris sa relation avec Arès, tandis qu'elle avait souffert de ses relations avec d'autres filles sans histoires. Ils avaient tout les deux soufferts de l'éloignement de l'autre. Ils se connaissaient comme si ils étaient nés ensemble et c'était pratiquement le cas.

Leurs mères avaient sentis depuis le début qu'ils finiraient ensemble. Déjà enfants, ils étaient " amoureux". Des voeux prononcés à la légère quand on est encore gamin.

C'est doucement que Pâris vint coller ses lèvres contre l'oreille de Gwen pour lui chuchoter quelques mots doux. Sa main parcourait son bras de long en large, afin d'essayer de la réchauffer.

- Je ne sais pas ce qui se passe entre nous, Gwen... mais, je voulais te dire que si il y a quoi que ce soit... Dis le moi... J'aimerais comprendre si ce qui m'arrive est normal... Tu es la première fille qui me fait ressentir ce genre de ...choses.  

Il n'arrivait pas y définir exactement, poser un terme sur ce qu'il ressentait était risqué. Dire "Je t'aime", il ne l'avait jamais fait. C'était en grande partie la cause de ses relations courtes. Cependant, avec Gwen, il pensait réussir. Si ce qu'il ressentait était bien plus que de l'affection amicale.

EXORDIUM.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé









Poèmes et mélancolie (Ft. Gwen) Empty
MessageSujet: Re: Poèmes et mélancolie (Ft. Gwen)   Poèmes et mélancolie (Ft. Gwen) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Poèmes et mélancolie (Ft. Gwen)
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Les SMS de Gwen
» 2 - Messagerie de Gwen
» Week end entre amis... + PÂRIS & GWEN
» Gwendoline "Gwen" Crowley
» Gwen Crowley - Changes ahead

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
The Shelter :: 00.08   :: The Shelter 1 :: RP
-
Sauter vers: